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Le soleil et la lune passent.
D’après le « Moi ».
Les quatre saisons changent
D’après le « Moi ».
Des milliers de choses se produisent
D’après le « Moi ».
Combien grand est l’Esprit!
(Yôsai)
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
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Le soleil et la lune passent.
D’après le « Moi ».
Les quatre saisons changent
D’après le « Moi ».
Des milliers de choses se produisent
D’après le « Moi ».
Combien grand est l’Esprit!
(Yôsai)
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Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
Une pièce de condensation transparente est pure jusqu’au fond.
Elle reflète avec froideur l’image des montagnes,
Elle fait se batailler les fraîches verdures.
Si nous comprenons immédiatement ce sens profond,
Nous éclaircirons les vagues vertes dans l’espace immense
En nous frottons les yeux.
(Daïô)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Daïô), éclaircir, batailler, comprendre, condensation, espace, froideur, frotter, image, immédiatement, montagne, pièce, profond, pur, refléter, sens, transparent, vague, verdure, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
J’ai eu un compagnon de route
Et nous avons cheminé épaule contre épaule.
Les montagnes sont vertes selon la nature,
L’eau est pure selon la nature,
Minuit est passé,
Et l’on ne comprend pas ce sens de la nature.
J’entends seulement, les singes étonnés, au-dessus du monastère.
(Daïô)
Posted in poésie | Tagué: (Daïô), au-dessus, épaule, étonné, cheminer, compagnon, comprendre, eau, entendre, minuit, monastère, montagne, nature, pure, route, singe | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
Lorsqu’on oublie soudain l’esprit et l’objet à la fois,
La terre, les montagnes et les rivières annihilent toute préoccupation,
Le Corps d’Essence du Roi de la Loi apparaît tout entier.
Les gens d’aujourd’hui sont en face de lui,
Mais ils ne le savent pas.
(Daïô)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Daïô), annihiler, corps, en face, esprit, essence, gens, Loi, montagne, objet, oublier, préoccupation, rivière, roi, savoir, terre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
Le voleur
M’a tout emporté, sauf
La lune qui était à ma fenêtre.
(Ryôkan)
Posted in haïku, poésie | Tagué: (Ryôkan), emporter, fenêtre, lune, voleur | 4 Comments »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
Le Mulla Nasrudin se livrait à un étrange manège devant les murs de sa maison.
Il regardait au sol tout en se déplaçant, et s’arrêtait parfois:
on aurait dit qu’il cherchait quelque chose.
Et comme il faisait cela depuis un moment,
son voisin qui l’observait, s’approcha:
– Bonjour Mulla, que fais-tu?
– Je cherche mes clés, je les ai perdues, répondit Nasrudin.
– Je vais t’aider à les chercher, proposa le Voisin.
Après quelques recherches infructueuses, le Voisin s’enquérit:
– Je ne trouve pas tes clés, Mulla. Est-ce bien ici que tu les as égarées?
– Non, je les ai égarées à l’intérieur de ma maison, répondit Nasrudin.
– Alors pourquoi les cherches-tu ici et pas dans ta maison? s’étonna le Voisin.
– Parce qu’ici, il y a de la lumière ! répondit le Mulla Nasrudin.
(Nasrudin)
Posted in méditations | Tagué: (Nasrudin), clé, lumière, maison, perdre, trouver | 4 Comments »
Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
Je suis la joie devant la mort.
La joie devant la mort me porte.
La joie devant la mort me précipite.
La joie devant la mort m’anéantit.
Je demeure dans cet anéantissement et à partir de là,
je me représente la nature comme un jeu de forces
qui s’expriment dans une agonie multipliée et incessante.
Je me perds ainsi, lentement,
dans un espace inintelligible et sans fond.
J’atteins le fond des mondes.
Je suis rongé par la mort.
Je suis rongé par la fièvre.
Je suis absorbé dans l’espace sombre.
Je suis anéanti dans la joie, devant la mort.
(Georges Bataille)
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Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
Tes doigts spirituels dans un Art de la Fugue
Assemblaient par miracle un impossible nombre
De pensées absolues où la chaleur s’élude
(Jean Jouve)
https://arbreamusiques.wordpress.com/2016/03/19/lart-de-la-fugue-bwv-1080-jean-sebastien-bach/
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Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
la poésie n’est-elle que notre façon de colorer
et de faire vibrer le silence qui lui succède,
ou même qui en est contemporain
(Jean Wahl)
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Posted by arbrealettres sur 19 mars 2016
Par la Musique
le temps est absorbé en attente religieuse,
puisque l’instant est immédiatement ouvert à l’éternité
(Jean Jouve)
https://arbreamusiques.wordpress.com/2015/08/12/requiem-en-re-mineur-wolfgang-amadeus-mozart/
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