Si l’on pratique le Za-zen sur les ponts
Des quatrième et cinquième rues,
Prenons les gens qui vont et viennent
Pour des arbres dans une montagne profonde.
(Daïtô)
Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
Si l’on pratique le Za-zen sur les ponts
Des quatrième et cinquième rues,
Prenons les gens qui vont et viennent
Pour des arbres dans une montagne profonde.
(Daïtô)
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
Pour tout le monde il est difficile de parvenir
Au sommet du Pic Magnificence.
On y aperçoit seulement les nuages blancs
Qui passent et repassent.
Combien d’années ont vécu les pins
Et les thuyas vert sombre ?
Laissons-les! Les voix des oiseaux
Se font rarement entendre auprès des pics rocheux.
(Daïtô)
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
J’éternue –
et je ne vois plus
l’alouette!
(Yokoi Yayû)
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
Lorsqu’on met deux miroirs
l’un face à l’autre,
une rivière de silence
coule toujours de l’un à l’autre.
(Michel Thion)
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
L’île est une main d’or qui serre mon bonheur…
Moi l’allongée en l’étroite calanque
J’ouvre les yeux aux romarins en fleurs.
Ma bouche touche aux voiles des felouques.
(Renée Brock)
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
Ce printemps dans ma cabane –
absolument rien
absolument tout!
(Yamaguchi Sodô)
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
Ne parlons pas de toi. Tu es ineffable
selon ta nature.
D’autres fleurs ornent la table
que tu transfigures.
On te met dans un simple vase —,
voici que tout change
c’est peut-être la même phrase,
mais chantée par un ange.
*
C’est toi, qui prépares en toi
plus que toi, ton ultime essence.
Ce qui sort de toi, -ce troublant émoi,
c’est ta danse.
Chaque pétale consent
et fait dans le vent
quelques pas odorants
invisibles.
ô musique des yeux,
toute entourée d’eux,
tu deviens au milieu
intangible.
(Rainer Maria Rilke)
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
Le grand Buddha
Va être enfoui jusqu’aux genoux
Sous la neige des fleurs tombées.
(Enomoto Kikaku)
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Posted by arbrealettres sur 21 mars 2016
Des charrettes d’humains ont été déversées sur le sable.
Agglomérés autour des parasols, ils badigeonnent leurs corps blancs.
Ils se lèvent deux fois par jour.
A regret, ils entrent dans la mer, font la grimace
et regagnent leur place.
A bout portant, le soleil les cuit.
Ils sont venus exprès.
(G.L Godeau)
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