La mort n’a pas de prise
quand on tient le soleil
endormi dans ses bras
(Eugénio de Andrade)
Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
La mort n’a pas de prise
quand on tient le soleil
endormi dans ses bras
(Eugénio de Andrade)
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
Le vent
qui court
n’arrive pas
on l’a vu trébucher
sur un brin d’herbe
sur un caillou
sur pas grand chose
le vent qui pousse
aux portes
jamais
n’entre tout à fait
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
Chànd-Màlà
Oui des dieux marchent
à nos côtés
qui ne connaissent
que les déserts
de l’âme
des dieux qui se disent
entre eux
ce que nous sommes
et nos peu de pouvoirs
mais ils ne savent rien
de notre ivresse
de chanter
de cette foi
qui ne demande aux mots
qu’un temple vide
et qui résonne bien
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
Vieux mur
il ne parle plus qu’à la terre
et tout bas
C’est un arbre à miroirs
pour faire chanter
l’oiseau qui viendrait seul
La pluie est nue
elle aime
s’offrir aux passants
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
KOMBOLOÏ
C’est à pied
que l’on va vers ce temps
non compté
par des chemins de terre
qu’une farine d’astres
rend doux
vers des idoles simples
choses
de rencontre
et sans pouvoirs attendus
sinon ce bruit silencieux
dont la matière du poème
est faite
(Werner Lambersy)
Découvert ici: https://ecriturbulente.com/
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
L’Arche
La neige exigeait la rigueur
Les formes
Nécessaires et belles
Etaient simples
L’accord régnait
Entre la ligne et l’angle
Entre montagnes et vide dans
L’azur
Ici le repas
Qu’allait servir le dieu nu
Epouserait la perfection
Comme lumière et ombre
Se prolongent.
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
Athée provisoire
La mort ni le poème
Ne sont le silence
Mais sans silence
Ils ne sont rien
La mort
C’est apprendre ce
Qu’un silence peut
Dire
Le poème
C’est dire et redire
Cet apprentissage
Quand le silence
Se tait
C’est que la parole
Est prête
Quand la parole est
un silence
c’est qu’un poème
va parler
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
Un bol comme image du monde
Au temps
Ou le temps n’était pas
Ou s’aimer était aimer
Le tout
Lorsque rien ne tremblait
Pour l’autre
Un bol
Aurait servi dit-on
Pour écoper du néant
La part où épaissir
Le vide.
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
Architectes et maçons
Montèrent des murs
Depuis le trou des ténèbres
On n’aurait pas pu
Glisser une feuille
Entre les blocs
Les soleils dansèrent
Sur les marches du seuil
Et les étoiles
Finirent les fenêtres
Couvreurs et charpentiers
Des crépuscules
Achevèrent le travail
Tous se dirent
Que d’être vide ainsi
Rendait le temple plus beau
Aussi s’en allèrent-ils
Sans rien dire du poème.
(Werner Lambersy)
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Posted by arbrealettres sur 18 septembre 2016
C’était celui
Celui qui remuait les lèvres
Sans chanter
Ni comprendre la partition
Que chacun tenait
Devant soi
Le chef de chœur
Se tenait devant le groupe
Pourquoi
Ne disait-il rien
A moi qui ne chantais rien
À moi
Qui du poème sacré faisais
Un silence
(Werner Lambersy)
Découvert ici: https://schabrieres.wordpress.com/
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