Rien ne m’effraye plus que la fausse accalmie d’un visage qui dort (Jean Cocteau)
Posted by arbrealettres sur 28 septembre 2016
Rien ne m’effraye plus que la fausse accalmie
D’un visage qui dort ;
Ton rêve est une Egypte et toi c’est la momie
Avec son masque d’or.
Où ton regard va-t-il sous cette riche empreinte
D’une reine qui meurt,
Lorsque la nuit d’amour t’a défaite et repeinte
Comme un noir embaumeur ?
Abandonne, ô ma reine, ô mon canard sauvage,
Les siècles et les mers ;
Reviens flotter dessus, regagne ton visage
Qui s’enfonce à l’envers.
(Jean Cocteau)
Qu'est-ce que ça vous inspire ?