Voir http://www.secours-catholique.org/
Le Secours Catholique-Caritas France a publié ce jeudi 17 novembre son Rapport Statistique annuel. Le constat est sans appel. Année après année, ce rapport du Secours Catholique pointe un maintien du niveau de la pauvreté. Plus grave, certaines catégories de la population voient leur situation se dégrader : familles, femmes, enfants et personnes d’origine étrangère.
Près de 9 millions de personnes, dont 3 millions d’enfants, En 2015, le Secours Catholique a rencontré 608 500 familles ou personnes seules en difficultés rencontrées, soient près 1,5 millions d’hommes, femmes et enfants. Un chiffre en augmentation de 2,7% par rapport à 2014. Découvrez dans ce rapport les constats au niveau national, mais également régional, ainsi que les solutions proposées par le Secours Catholique. Isabelle, un besoin vital de créer du lien Ville ou campagne : les visages de la pauvreté La carte de France de la Pauvreté #QuiDonneAgitLe lancement de ce rapport statistique correspond également au démarrage de la campagne de fin d’année pour le Secours Catholique. Plus que jamais, nous avons besoin de vous pour poursuivre nos actions. Grâce à vôtre générosité, nos 67 500 bénévoles interviennent chaque jour au près des plus démunis. |
Voir aussi : http://www.inegalites.fr
Un million de pauvres de plus en dix ans
6 septembre 2016 – La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian comme au seuil de 60 %, principalement sous l’effet de la progression du chômage.
La France compte 5 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [1] et 8,8 millions à celui de 60 %, selon les données 2014 de l’Insee (dernière année disponible). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,1 %, dans le second de 14,1 %. Quelque soit le seuil retenu, le taux de pauvreté s’élève de 1,2 point. Au cours des dix dernières années (2004-2014), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 950 000 au seuil à 50 % et de 1,2 million au seuil à 60 %.
La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux de pauvreté à 50 % s’est élevé de 7 à 8 %, celui à 60 % de 13 à 14 %. Depuis 2012, le taux et le nombre de pauvres stagnent selon l’Insee.
Ce phénomène n’est pas dû à une inversion de tendance. La reprise de l’activité est tout juste perceptible depuis la fin 2015. La stagnation des taux et nombre de pauvres résulte principalement de l’extension de la crise aux couches moyennes. Le seuil de pauvreté, calculé en fonction du niveau de vie médian a même diminué en 2012 : des personnes pauvres en 2011 ne l’étaient plus en 2012 avec le même revenu (lire notre article). La situation des catégories les moins favorisées est très loin de s’améliorer ou de se stabiliser : ainsi, entre 2012 et 2014, le nombre de titulaires du RSA a augmenté de 200 000, soit +12,9 %.
Les années 2000 constituent un tournant de notre histoire sociale. La pauvreté a fortement baissé des années 1970 au milieu des années 1990. A partir de cette date, la tendance s’est inversée. D’abord dans une première période, au milieu des années 1990, mais surtout à partir de la fin des années 2000. La pauvreté est calculée de façon relative au niveau de vie médian : cela signifie que l’écart se creuse entre les plus pauvres et les couches moyennes.
???????????????????????????
Passer du :
« Oh, on en est là ! 😦 »
à …
« Ah, mais ON EST LA ! 🙂 »
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!