Je ne dirai jamais de mal de la littérature.
Aimer lire est une passion,
un espoir de vivre davantage,
autrement,
mais davantage que prévu.
(Georges Perros)
Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
Je ne dirai jamais de mal de la littérature.
Aimer lire est une passion,
un espoir de vivre davantage,
autrement,
mais davantage que prévu.
(Georges Perros)
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Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
Pour peu qu’on soit un rien distrait,
la journée passe comme une lettre à la poste.
Et nous nous retrouvons dans la position horizontale
sans avoir eu le temps de dire ouf.
Il suffirait de se voir passer ainsi du jour à la nuit,
dans un mouvement de bascule accélérée,
pour comprendre un peu plus nettement
ce qui rend notre condition incompréhensible.
(Georges Perros)
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Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
Une grenouille bleue
Se mordait la queue
Au fond du lavoir
Allez donc la voir.
Un gros éléphant
Cherchait un pou blanc
Dans une rivière
Allez donc le faire
Un canard déçu
Fuyait, le cul nu
Dans un ciel de cuivre
Allez donc le suivre.
Un oiseau sans nid
Couchait dans le lit
De la cantinière
Dormez, militaire.
Un coq sans clocher
Battait le curé
Dans la sacristie
C’est triste la vie.
(Georges Perros)
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Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
C’est gai, écrire.
On peut écrire gaiement qu’on va se suicider.
Ecrire ne peut tendre qu’à l’ellipse, au poème ; ou à l’illusion de l’efficacité.
Le langage c’est un océan de mots.
Pour ma part, ou je suis presque noyé dedans ou, quand la mer se retire, je regarde, je marche sur ce qui reste.
Des trous, des flaques. L’écriture fragmentaire, ce sont des flaques, ces restes marins, ces coquillages, ces témoins humides.
Mon attention les sèche. A l’opposé du discours continu, qui est la vie, entre du palpable et du rien.
Un petit Poucet, sauf que j’ai les cailloux devant moi.
Comment lire ces déchets ?
Il y a un temps, un moment, pour lire le journal, pour lire un roman ou un poème.
Mais des notes ?
Au-delà de la note, il y a, il n’y a que l’aphorisme solitaire invétéré.
Mots en froid.
(Georges Perros)
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Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
Écrire,
c’est dire quelque chose à quelqu’un
qui n’est pas là.
Qui ne sera jamais là.
Où s’il s’y trouve,
c’est nous qui serons partis.
(Georges Perros)
Découvert ici: http://www.ipernity.com/blog/lara-alpha
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Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
le centre
d’un poème
est un autre poème
le centre du centre
est l’absence
au centre de l’absence
mon ombre est le centre
du centre du poème…
(Alejandra Pizarnik)
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Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
l’homme qui songe est un dieu,
celui qui pense un mendiant
(Friedrich Hölderlin)
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Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
longue journée
mes yeux sont fatigués
de regarder la mer
(Tan Taigi)
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Posted by arbrealettres sur 30 novembre 2016
On arrange et on compose les mots de tant de façons,
mais comment arriverait-on à égaler une rose?
Si on supporte l’étrange
prétention de ce jeu,
c’est que, parfois, un ange
le dérange un peu.
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