Ô jour qui meurs à songer d’elle (Paul-Jean Toulet)
Posted by arbrealettres sur 24 décembre 2016

Ô jour qui meurs à songer d’elle
Un songe sans raison,
Entre les plis du noir gazon
Et la rouge asphodèle;
N’est-ce pas, aux feux du plaisir
Inclinée et rebelle,
Elle encor, mais cent fois plus belle,
Et de flamme à saisir?
… Là-bas monte la voix dernière
D’un bouvier sous les cieux.
On n’entend plus que les essieux
Qui grincent dans l’ornière.
(Paul-Jean Toulet)
Qu'est-ce que ça vous inspire ?