Toi mourant (Valérie Rouzeau)
Posted by arbrealettres sur 28 décembre 2016
Toi mourant man au téléphone pernoctera pas voir papa.
Le train foncé sous la pluie dure pas mourir mon père oh steu plaît tends-moi me dépêche d’arriver.
Pas mouranrir désespérir père infinir lever courir –
Main montre l’heure sommes à Vierzon dehors ça tombe des grêlons.
Nous nous loupons ça je l’ignore passant Vierzon que tu es mort en cet horaire.
Pas mourir steu plaît infinir jusqu’au couloir blanc d’infirmières.
Jusqu’à ton lit comme la loco poursuit vite vers Lyon la Part-Dieu.
Jusqu’à ton front c’est terminé tout le monde dans la petite chambre rien oublier.
(Valérie Rouzeau)
suzanne35blog said
un passage très dur à vivre…
arbrealettres said
Je confirme 😦 … Mais aussi des moments FORTS et intenses et … comment expliquer et ne pas « choquer » ??? : D’une certaine Beauté..
je m’en souviens encore des ces deux jours-nuits passés à l’hôpital à accompagner ma maman…
suzanne35blog said
oui, c’est vrai, on prononce alors des paroles définitives, nos regards sont chargés d’amour…
arbrealettres said
Toutes les barrières sautent …
Vincent said
arbrealettres said
… Je l´ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Vincent said
Je découvre Valérie Rouzeau, elle très touchante, son écriture.
arbrealettres said
Content de te faire découvrir … C’est sûr pas de la Poésie « classique » mais oui TOUCHANT en tout cas cette série sur son père décédé…
Merci de tes commentaires Vincent
Joyeux Réveillon et Bonne Année 2017.. poétique!