Chanson Banale (Marie-Anne Bruch)
Posted by arbrealettres sur 5 janvier 2017
Chanson Banale
Quand mon jardin d’aubépine
Etait vert
Je dansais la capucine
J’aimais le diable vauvert
Jusqu’en Chine
Pour tout rêver de travers.
Après je vis le ciel bleu,
J’étais folle.
Je m’arrachais les cheveux
En chantant la carmagnole
Sous les yeux
Navrés d’une belle idole.
Puis l’amour devint tout noir
J’étais veuve
Je décrochai ma mâchoire
Je jetai mon sang aux fleuves
Sans espoir
De rien sentir qui m’émeuve.
Et les nuages soudain mauves
Cavalaient,
Sous leur course j’étais sauve,
Réfugiée en mon palais
Plein d’alcôves
Qui rendaient mon teint violet.
Enfin, comme tout le monde
Je mourus
Je fus sage et pudibonde :
Parmi les nouveaux venus
A la ronde
Jamais je ne reparus.
(Marie-Anne Bruch)
Michèle said
Du rêve au cauchemar 😕 la vie quoi 😁
arbrealettres said
et puis de nouveau le rêve.. etc…
Michèle said
Et fort heureusement ☺
arbrealettres said
et puis un jour (peut-être une nuit) .. ni rêve ni cauchemar 😉 😉 😉
Michèle said
Oui… à la dernière heure venue, on s’accroche sans doute au présent, à cette réalité qui fuit à tout jamais 😢😢😕
arbrealettres said
même pas sûr.. tout dépend de notre état.. et puis.. enfin hors du Temps!! 😉
Michèle said
Tout bien réfléchi je préfère être de mon temps 😁
arbrealettres said
Allez tu as le Temps ! 😉