Aurai-je assez de musique en moi
pour ne jamais disparaître ?
Il est des adagios après lesquels
on ne peut plus pourrir.
(Emil Cioran)
Illustration: Viviane-Josée Restieau
Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Aurai-je assez de musique en moi
pour ne jamais disparaître ?
Il est des adagios après lesquels
on ne peut plus pourrir.
(Emil Cioran)
Illustration: Viviane-Josée Restieau
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Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Je n’existe
que déguisé.
(Fernando Pessoa)
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Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
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Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Faisons un pas vers le sublime
et voyons comment une femme
décrit ses sensations lors de son
premier baiser : je me sentis
comme une cuve de beurre
nageant dans du miel, de l’eau
de Cologne, de la noix de
muscade, des canneberges, et
comme si quelque chose circulait
dans mes nerfs, ayant pour base
des diamants, escortée de plusieurs
petits cupidons dans des chariots
tirés par des anges et ombragés de
chèvrefeuille, le tout recouvert
d’arcs-en-ciel fondants.
(James Brander Matthews)
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Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Si tu revenais
Mais si tu revenais, comme revient l’été,
Comme ça, simplement,
Sans même l’appeler… mon amie.
Mais si tu revenais, comme revient l’été,
Comme ça, simplement,
Sans même l’espérer… mon amie.
Ne pourrais que chanter les chansons qu’autres fois
Tout ébloui d’amour, nous chantâmes à deux,
Ne pourrais que te dire, tous les mots qui parfois
Font d’un couple d’amant un sourire des dieux.
Et fou de ce cadeau que serait ton retour,
J’embrasserai ma vie en embrassant ton corps,
J’embrasserai ma vie et ma vie, à son tour,
Embrasserait ta vie pour qu’on l’embrasse encore.
Oui, oui si tu revenais comme revient l’été
Comme ça, simplement,
Sans même l’appeler… mon amie.
Oui, oui si tu revenais, comme revient l’été
Comme ça, simplement,
Sans même l’espérer.. pour la vie.
(Jacques Brel)
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Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Les yeux fermés elle embrasse.
Les mains, elle les prend,
les pose contre son visage.
Ses mains, du voyage.
Elle les prend
et elle les pose
sur son corps à elle.
Et alors, il bouge,
il la prend dans ses bras.
(Marguerite Duras)
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Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Je pensais : Il est trop vieux,
il a trop d’enfants,
et cela ne m’intéresse pas
… (puis) il m’embrassa la nuque.
Cela m’électrisa intérieurement
et je lançai : « Oh, vas-y! ».
(Missy Thorneburgh)
Posted in poésie | Tagué: (Missy Thorneburgh), aller, électriser, embrasser, enfant, intéresser, lancer, nuque, vieux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Dieux ! que ta bouche est parfumée !
Donne-moi donc vite un baiser.
Encore un, ô ma bien-aimée :
feu dévorant je me sens embraser !
(Antoine Bertin)
Posted in poésie | Tagué: (Antoine Bertin), baiser, bien-aimé, bouche, dévorant, donner, embraser, feu, parfumé, se sentir, vite | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Une seule caresse donne cette sensation profonde, immatérielle
des deux êtres ne faisant plus qu’un, c’est le baiser.
Tout le délire violent de la complète possession
ne vaut cette frémissante approche des bouches,
ce premier contact humide et frais,
puis cette attache immobile,
éperdue et longue,
si longue !
de l’une l’autre.
(Guy de Maupassant)
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Quand donc finira ce drame (Fernando Pessoa)
Posted by arbrealettres sur 3 mars 2017
Quand donc finira ce drame sans théâtre,
Ou ce théâtre sans drame ;
Quand rentrerai-je à la maison ?
Où ? Comment ? Quand ?
(Fernando Pessoa)
Illustration: Olivier Valsecchi
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