La roue (Laurent Albarracin)
Posted by arbrealettres sur 30 avril 2017
La roue s’engendre sans cesse
de ne pas pouvoir se dérouler
ni sortir du ventre de la roue.
La roue est prisonnière de la roue
et ne connaîtra jamais du monde
que la grande roue de la route.
Les rayons de la roue
n’éclairent que du moyeu
jusqu’à la jante.
La roue ne peut
pas ne pas
se répéter.
Si la roue évoluait
ce serait la fin de la roue
et de la perfection.
Et si la roue mourait
sa tête viendrait encore
à tomber entre ses cuisses.
(Laurent Albarracin)
Recueil: Le Secret secret
Editions: Flammarion
This entry was posted on 30 avril 2017 à 9:13 and is filed under poésie. Tagué: (Laurent Albarracin), éclairer, évoluer, connaître, cuisse, fin, jante, mourir, moyeu, perfection, prisonnier, rayon, roue, route, s'engendrer, se dérouler, se répéter, sortir, tête, tomber, ventre. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, ou trackback from your own site.
Luciole said
Cercle à l’infini.
arbrealettres said
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