La main, la terre promise (Eugénio de Andrade)
Posted by arbrealettres sur 9 mai 2017
La main, la terre promise
chaque fois plus lointaine, seule la main
connaît encore le chemin.
Un corps n’est pas une maison pour la tristesse
et moi je me suis toujours posé au seuil
de la pierre de l’été.
Ô pierre pierre – pierre d’allégresse.
Exaspérée.
(Eugénio de Andrade)
Recueil: Matière solaire / Le poids de l’ombre / Blanc sur blanc
Traduction: Michel Chandeigne, Patrick Quillier et Maria Antonia Câmara Manuel
Editions: Gallimard
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