Les lieux aussi sont corps mêlés (Jean-Marie Barnaud)
Posted by arbrealettres sur 10 août 2017
Illustration: ArbreaPhotos
Les lieux aussi sont corps mêlés
Misère et grandeur s’y accouplent
On reconnaît chacun à son ciel
comme il embrasse
comme il courbe et lisse ses teintes
Le temps alors
met sa tête sous son aile
vous confie au hasard
On a la bride sur le cou
On file ses rêves
On croirait
voyant autour de soi
des champs si propres
que ces courbes vous aiment
qu’elles prennent soin aussi
de l’âme
la font chanter
On abandonne les bois noirs
de la métaphysique
dès que s’éclairent ces contrées
On oublie la nuit griffue
la nuit des petits monstres
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: Fragments d’un corps incertain
Editions: Cheyne
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