Archive for 2 octobre 2017
Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Illustration: Vincent Van Gogh
Sous la lune de la Fête des mets froids
Souffle de parfum, larmes de rosée, les fleurs de poirier
S’attristent comme moi devant la chaumière sans feu.
A l’heure où musique et chant s’élèvent du voisinage,
Seul, appuyé sur ma porte paysanne, je reste sous la lune.
(Po Kiu-Yi)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Illustration
Assis dans la nuit
Dans la cour, toute la journée,
je reste debout jusqu’au soir.
Sous la lampe, parfois, je m’assieds
en attendant le jour.
C’est un sentiment secret,
nul ne le peut comprendre.
De temps en temps,
je pousse quelque soupir.
(Po Kiu-Yi)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Promenade
Vers le soir, ne sachant où fixer ma pensée,
Je conduis mon char à travers la plaine antique.
La splendeur du soleil couchant est ineffable;
L’ombre du crépuscule s’approche comme à regret.
(Li Chang-Yin)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Illustration: Jenny Wong
A un ami
La montagne bleue apparaît, disparaît,
l’eau coule vers l’Infini.
L’automne s’achève au Sud du Fleuve,
mais l’herbe n’est pas flétrie.
Les vingt-quatre ponts brillent
dans la nuit lunaire,
D’où, homme de jade,
faites-vous jouer de la flûte?
(Tou Mou)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Prélude du vent d’automne
D’où vient le vent d’automne?
Frémissant, frémissant,
ll nous envoie, par groupes,
les oies sauvages.
De bon matin,
elles entrent dans les arbres de la cour.
Qui les a entendues le premier?
Le voyageur solitaire.
(Lieou Yu-Si)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Illustration: Hiroshige
Retour des oies sauvages
Sur la rivière aux roseaux, pourquoi sans raison, êtes-vous de retour?
L’eau est bleue, le sable clair et le rivage couvert de mousse.
Vingt-cinq cordes chantent la nuit sous la lune,
Je supporte mal cette tristesse sans mélange,
et vous voilà revenues à tire d’ailes!
(Ts’ien K’i)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Illustration
Je désirais cueillir
le plus charmant iris de tout le massif ;
mais, hélas !
je n’ai fait que mouiller mes manches
(Anonyme Chinois)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Là bas, au delà des flots,
Tout est nu ;
Pas une feuille rousse,
Pas une fleur !
Seuls, au dessus des toits de chaume,
Tombent le rapide crépuscule
et le souffle désolé de l’automne.
(Anonyme Japonais)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Illustration: Edouard Manet
S’enivrer au milieu des fleurs
Une année, encore une année
dont le printemps s’écoule ;
En cent années à peine se voit-il
un homme de cent ans.
Combien de fois nous sera-t-il donné,
comme aujourd’hui,
de nous enivrer au milieu des fleurs ?
Ce vin coûterait son pesant d’or
qu’il n’en faudrait pas regretter le prix.
(Tsoui-Min-Tong)
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Posted by arbrealettres sur 2 octobre 2017

Illustration: Pascal Renoux
LES POUVOIRS DE L’AMOUR (XIII)
Aucun des mots ne peut s’user
que j’emploie pour nommer mon amour
et ta bouche en relève sur ma bouche une trace
qui se décalque à travers nos baisers.
Je calme la lueur sourde de ton ventre
comme le soleil une tempête
et je me retrouve toujours avec une tête
unie à la tienne par-dessus des siècles de mort.
Nue jusqu’à laisser voir ton coeur
dans la transparence de ses battements,
tu n’as plus contre moi pour limites
que celles d’un jour sans terre à éclairer.
Je veux sceller au tien mon visage
afin que je puisse mourir en toi
au moment où il ne restera autour de moi
que le ciel grand ouvert de ton regard.
(Lucien Becker)
Recueil: Rien que l’amour
Editions: La Table Ronde
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