L’AMPHION (Raymond Queneau)
Posted by arbrealettres sur 13 décembre 2017

L’AMPHION
Le Paris que vous aimâtes
n’est pas celui que nous aimons
et nous nous dirigeons sans hâte
vers celui que nous oublierons
Topographies ! itinéraires !
dérives à travers la ville !
souvenirs des anciens horaires !
que la mémoire est difficile…
Et sans un plan sous les yeux
on ne nous comprendra plus
car tout ceci n’est que jeu
et l’oubli d’un temps perdu
(Raymond Queneau)
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