Posted by arbrealettres sur 4 janvier 2018
C’est aujourd’hui, j’avais seize ans,
Que tu es mince et blanche sur ton lit,
Etendue au milieu des couronnes de perles.
C’est aujourd’hui que j’ai,
Pour vivre, ton amour.
(Guillevic)
This entry was posted on 4 janvier 2018 à 9:36 and is filed under poésie. Tagué: (Guillevic), amour, aujourd'hui, blanche, couronnes, lit, mince, seize ans, vivre. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, ou trackback from your own site.
Arbrealettres
Lara said
Etonnant la juxtaposition d’ « aujourd’hui » et du temps passé, qui donne tant d’intensité au souvenir !
arbrealettres said
Simplement parce que l’Amour est … Hors du Temps ?! ((-:
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Lara said
« C’était loin et pourtant c’était hier. Il n’existe pas de forme verbale qui corresponde à ce genre d’indication dans le temps. Le souvenir est ballotté sans cesse entre le parfait et l’imparfait, de même que la mémoire, pour peu qu’on lui laisse libre cours, préfère le plus souvent le chaos au tableau chronologique. » ( Cees Nooteboom )
:-))
arbrealettres said
Le Temps … il y a tellement de Temps différents on l’a cru longtemps absolu, « figé » comme l’Espace
mais il est relatif selon la vitesse ou même la pesanteur
et pourquoi pas même un Temps qui s’arrête ou un Temps « à l’envers »!
Dans notre esprit : Passé, présent et futur se donnent le tour, quel drôle de manège! lol!
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