Parmi d’autres fleurs
s’ennuyait
une orchidée lisse et nacrée
si minérale, et pourtant
sauvagement naturelle
(Aya Cheddadi)
Recueil: Tunis marine
Traduction:
Editions: Gallimard
Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Parmi d’autres fleurs
s’ennuyait
une orchidée lisse et nacrée
si minérale, et pourtant
sauvagement naturelle
(Aya Cheddadi)
Recueil: Tunis marine
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Illustration
Le mot amaryllis
la fleur amaryllis, aussi belle que son nom
charnue, rouge prune, rose du plaisir
coupe de sang soleil coulant
sur mes plaies pour les guérir
(Aya Cheddadi)
Recueil: Tunis marine
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Les fleurs de pêcher
ont éclos cette nuit
sur la branche coupée
Elles me rappellent à toute heure
l’aube de notre amour
(Aya Cheddadi)
Recueil: Tunis marine
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Il vient une heure, dans notre jeunesse, où le monde
s’agrandit démesurément alors que les yeux n’offrent
toujours à la lumière que l’épaisseur d’une larme et
c’est là le miracle, le miracle de la fécondité. Voici le
delta fertile, le delta des dernières paresses et, au loin,
la barre impitoyable de la haute mer, de la mer
irréversible.
(Maurice Blanchard)
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Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Quand l’armée de tes cuisses
prend la ville
tes chevaliers s’enivrent
déchaînés
ils mettent le feu à la nuit
on pourrait avoir peur de ces choses
innommables
mais ton feu ne brûle pas
et dans la horde dorée de tes jambes
je me suis déjà fait de très bons amis
viens je ne suis qu’un tendre espion
écoutons ensemble
les commentaires des oiseaux
nous avons lutté
je suis le seul à savoir que tu as perdu
écoute mon secret
« chaque fois que je perds je gagne»
(Luis Mizón)
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Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Cerf-volant démesuré et solitaire
radeau pélican
qui s’envole
notre mémoire
a la forme d’une fleur
celles que les travestis célestes
s’arrachent pour mette dans leurs coiffures
notre mémoire est un appel
le désir d’un vol
très pur
qui nous dépasse
notre mémoire anticipe l’étreinte
sans corps
qui nous attend
le gong inaudible
la dernière vibration de la parole
là où la parole touche le vide et le nom
(Luis Mizón)
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Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Je voudrais pouvoir dessiner les effluves
qui circulent entre les personnes
(Henri Michaux)
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Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Les nuages
J’ai demandé aux nuages:
– Quand dans vos vagabondages
Vous vous heurtez tout à coup,
Ils vous font très mal, ces coups?
– Pas du tout.
– Alors, pourquoi pleurez-vous?
(Oleg Grigoriev)
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Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Sur l’assiette de faïence
la fleur flétrie
pose l’énigme de l’instant
je lis dans ses dépouilles
qu’il n’y a pas d’autre destin
que celui déjà vécu
alors je construis le labyrinthe
d’un poème nouveau
pour brouiller les cartes
avec la vérité d’un miroir émietté
(Luis Mizón)
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