Quand l’armée de tes cuisses (Luis Mizón)
Posted by arbrealettres sur 14 janvier 2018
Quand l’armée de tes cuisses
prend la ville
tes chevaliers s’enivrent
déchaînés
ils mettent le feu à la nuit
on pourrait avoir peur de ces choses
innommables
mais ton feu ne brûle pas
et dans la horde dorée de tes jambes
je me suis déjà fait de très bons amis
viens je ne suis qu’un tendre espion
écoutons ensemble
les commentaires des oiseaux
nous avons lutté
je suis le seul à savoir que tu as perdu
écoute mon secret
« chaque fois que je perds je gagne»
(Luis Mizón)
Qu'est-ce que ça vous inspire ?