Viens dormir avec moi:
Nous ne ferons pas l’amour; il nous le fera.
(Julio Cortázar)
Traduction: Silvia Baron Supervielle
Editions: José Corti
Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Viens dormir avec moi:
Nous ne ferons pas l’amour; il nous le fera.
(Julio Cortázar)
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Illustration: Eve Carton
Sans doute avait-il la fièvre.
Mais peut-être la fièvre
permet-elle de voir et d’entendre
ce qu’autrement
on ne voit et n’entend pas.
(Marguerite Yourcenar)
Recueil: Anna Soror
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Illustration: Malel
Être face au vent — debout —
au bord
du monde — le petit matin le grand
soir la route à bride
abattue — c’est
le moment ou jamais
de penser aux joies actives
que je distinguerai modérément des joies
passives —
baies de genévriers avalées d’une traite —
« ne pas tenir en sa peau »
autrement dit — être en extrême joie —
le présent dilaté
à l’extrême
(Bernard Chambaz)
Recueil: Etc.
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Est-ce qu’on peut dire qu’il n’y a pas de vieille joie
mais que la joie
est toujours
neuve — fraîche simultanée
et pourquoi pas repeinte à neuf
comme les traces
de l’orage dans un grand champ
d’avoine ou un chapeau de paille emporté par le vent
même s’il est dangereux
depuis l’enfance de se pencher par la fenêtre
d’un train —
(Bernard Chambaz)
Recueil: Etc.
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Illustration: Danielle Decollonge
le mystère n’est jamais tout à fait un mystère
et bien que toujours nous mourions
cela ne vit que par nous
(Bernard Chambaz)
Recueil: Etc.
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Illustration: Peter Zupnik
notre impérieux besoin de sucre
et de miracle
(Bernard Chambaz)
Recueil: Etc.
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Illustration : Malované obrázky
on marche ensemble, rue du faubourg
Au milieu des marchands
On glisse ensemble
ses cheveux
le mouvement de son corps
et la peur
comme éblouissement
fragments de la grâce
(suite toujours
je tourne autour
rien ne s’achève
je recommence
je dis quelques mots
je parle encore
c’est moi qui fournis les éblouissements
je fais un pas de plus
le chemin est sans rêve
je garde les autres mémoires
la peau de nos corps très fine
et tout s’entend du dehors
(Fabienne Courtade)
Recueil: Le même geste
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Illustration: Gunther von Hagens
les muscles
contractent aussi
une part de soi
Ou de qui ?
perdu
(Fabienne Courtade)
Recueil: Le même geste
Traduction:
Editions: Flammarion
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Posted by arbrealettres sur 10 février 2018
Illustration: Noèla Morisot
cette joie est tout aussi brutale que claire et évidente
évidemment on ne peut rien saisir
ni retenir
c’est une peine mortelle
Qui augmente notre faim
et notre soif
(Fabienne Courtade)
Recueil: Le même geste
Traduction:
Editions: Flammarion
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