Arbrealettres

Poésie

WOHIN (Jean Grosjean)

Posted by arbrealettres sur 3 mai 2018




    
WOHIN

Le vent secoue les ronciers sur le mur,
secoue sur le coteau les pins hurleurs.
Où va le vent ? Оù va le temps ? Où vais-je ?
La clarté même a changé de nature.

Les yeux fermés j’entends battre mon sang,
faiblir le jour, se retirer les heures.
La nuit du ciel m’enferme dans ma nuit.

Soudain la voix, l’ombre et la voix du garde,
la lueur d’acier, l’instant, le vent qui passe,
la lueur des yeux, la paix du coeur et rire.

(Jean Grosjean)

 

Recueil: Nathanaël
Traduction:
Editions: Gallimard

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