Arbres d’hiver (Sylvia Plath)
Posted by arbrealettres sur 16 mai 2018
Arbres d’hiver
Les lavis bleus de l’aube se diluent doucement.
Posé sur son buvard de brume
Chaque arbre est un dessin d’herbier –
Mémoire accroissant cercle à cercle
Une série d’alliances.
(Sylvia Plath)
Illustration
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This entry was posted on 16 mai 2018 à 4:28 and is filed under poésie.
Tagué: (Sylvia Plath), alliance, arbre, aube, bleu, buvard, cercle, dessin, doucement, herbier, hiver, lavis, mémoire, se diluer. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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Besnard Jean-Baptiste said
Je viens justement d’achever la lecture du livre de Claude Pujade-Renaud : « Les femmes du Braconnier » dans lequel elle évoque la vie passionnée de cette poétesse américaine et du poète anglais Ted Hughes, ainsi que d’autres poètes, ouvrage passionnant qui nous fait connaître plusieurs auteurs importants delangue anglaise, sans doute pas très connus en France et que je conseille vivement.
arbrealettres said
Merci de tes conseils éclairés Jean-Baptiste ((-:
Je ne la connaissais pas du tout en fait …
Son univers, comme beaucoup d’artistes, semble torturé …
« Pour celui qui se trouve sous la cloche de verre, vide et figé comme un bébé mort, le monde lui-même n’est qu’un mauvais rêve. »
Mais de cette souffrance une extrême sensibilité nous donne à voir le Monde autrement…
((-:
HARMONY said
Voilà qui est joliment dit.C’est ce que j’appelle la poésie,qui avec des mots choisis,coule comme une source jamais tarie.
arbrealettres said
ah! si ça pouvait … couler de Source! ((-:
Lara said
Hughes et Platt : un couple à découvrir en effet !!
Très beau ce poème
arbrealettres said
Il faudrait que je trouve d’autres poèmes de Ted Hughes les extraits trouvés ne m’emballent pas 😦