Le parc (Boris Pasternak)
Posted by arbrealettres sur 18 juin 2018

Sur les buissons croît la brouille
Des nuages nus. La bouche
Du parc, orties qui se mouillent,
Sent les orages, les souches.
Des soupirs, le bois se lasse.
Le ciel s’emplit de passages.
Nu-pieds, l’azur a la grâce
D’échassiers au marécage.
Comme des lèvres qui luisent,
Que la main n’a pas essuyées,
Brillent les saules, les alises,
Les pas sur la terre mouillée.
(Boris Pasternak)
Illustration: Corinne Salou
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This entry was posted on 18 juin 2018 à 8:30 and is filed under poésie.
Tagué: (Boris Pasternak), alise, bouche, briller, brouillé, buisson, ciel, croître, lèvre, luire, main, mouillée, nu-pieds, nuage, orage, ortie, parc, passage, saule, se lasser, se mouiller, sentir, souche, soupir. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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Lara said
grande sensibilité
arbrealettres said
oui et étonnante cette analogie des lèvres mouillées!
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