AU MILIEU DE L’HIVER (Tomas Tranströmer)
Posted by arbrealettres sur 1 juillet 2018

AU MILIEU DE L’HIVER
Une lumière blême
jaillit de mes habits.
Solstice d’hiver.
Des tambourins de glace cliquetante.
Je ferme les yeux.
Il y a un monde muet
il y a une fissure
où les morts passent la frontière
en cachette.
(Tomas Tranströmer)
WordPress:
J’aime chargement…
Articles similaires
This entry was posted on 1 juillet 2018 à 4:42 and is filed under poésie.
Tagué: (Tomas Tranströmer), blême, en cachette, fermer, fissure, frontière, glace, habit, hiver, jaillir, lumière, milieu, mort, muet, solstice, tambourin, yeux. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
You can leave a response, ou trackback from your own site.
lesouffledesmots said
Intéressant le « Il y a un monde muet
il y a une fissure
où les morts passent la frontière
en cachette. ». Je dirais même surprenant. C’est ça qui créé l’émotion.
En fait la technique de ce poète c’est de surprendre par des images étranges et ainsi on est touché.
Il faudrait que j’essaye cette technique 😉 pour ça il faut que je lise toute l’œuvre de Stephen King peut être .?
arbrealettres said
lol! Chacun « sa » technique mais c’est vrai que moi j’aime bien cette façon de sur-Prendre ((-:
Chacun son style et tu as déjà le tien ((-:
hibernation | journal du dessin rencontre said
[…] mots trouvés chez Arbrealettres […]