Soleil (Czeslaw Milosz)
Posted by arbrealettres sur 8 juillet 2018
Il est de la couleur du temps,
Lui dont l’arc-en-ciel dépend.
Il donne la couleur à tout,
Sans être coloré lui-même,
La terre entière est un poème
Que Soleil parafe partout.
Peindre le monde qu’il bigarre
Avec le soleil dans les yeux,
Ce serait perdre, d’un regard,
Mémoire de la terre et des cieux,
Changer en plomb les pleurs de feu.
Il vaut mieux te mettre à genoux,
Poser contre l’herbe ta joue,
Et là, retrouver confondus,
Dans un unique rayon d’or,
Les crépuscules, les aurores,
Les étoiles, les roses perdus.
(Czeslaw Milosz)
Illustration: David Caspar Friedrich
LuNa said
Bonjour, je compte utiliser ce poème pour illustrer une conférence.
Vous serait-il possible de me communiquer le nom du traducteur et éventuellement les références du recueil en français dont ce poème est tiré.
D’avance merci pour votre aide !
L.N.
arbrealettres said
Bonjour
Ravi de mon rôle de Passeur…
Désolé au début je ne mettais pas les références
j’ai cherché sur le net… mais rien d’autre qu’Arbrealettres..
j’espère que vous trouverez
Bonne conférence… Ludovic! (suis allé voir votre site ;-))
Ch
LuNa said
Merci pour votre réponse !
arbrealettres said
🙂