Oh ! joie entre veille et sommeil (Umberto Saba)
Posted by arbrealettres sur 25 août 2018
Oh ! joie entre veille et sommeil
que cette matinée !
J’étais encore un homme, j’étais aussi la mer
libre, infinie.
Avec ses calmes dorés et ses horizons
lointains, la mer.
Dans le fond interdit à nos sondes,
où n’atteint nul regard,
elle gardait pour moi une petite pierre,
une chose de rien.
Pour elle seulement frémissait et riait
l’azur immense.
(Umberto Saba)
Qu'est-ce que ça vous inspire ?