Embruns, vous ne laissez nulle part
l’empreinte de votre secret;
Seules nos lèvres gardent de vous
cette saveur de sel et de larmes.
(François Cheng)
Traduction:
Editions: Gallimard
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
Embruns, vous ne laissez nulle part
l’empreinte de votre secret;
Seules nos lèvres gardent de vous
cette saveur de sel et de larmes.
(François Cheng)
Posted in poésie | Tagué: (François Cheng), embruns, empreinte, garder, laisser, larme, lèvre, nulle part, saveur, secret, sel | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
Suivre les poissons, suivre les oiseaux.
Envies-tu leur sort? Suis-les jusqu’au bout,
jusqu’à te muer en bleu originel,
Terreau du désir même de nage, de vol.
(François Cheng)
Posted in poésie | Tagué: (François Cheng), bleu, désir, envier, muer, nage, oiseau, originel, poisson, suivre, terreau, vol | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
Le vrai toujours
Est ce qui tremble
Entre frayeur et appel,
Entre regard et silence.
(François Cheng)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (François Cheng), appel, frayeur, regard, silence, toujours, trembler, vrai | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
Le chat nouveau-né abandonné là
Dans le fourré, corps informe, concentré
De soif de faim, de frayeur, de crève-coeur,
Minuscule oeil fixant, hagard, l’Énorme…
(François Cheng)
Posted in poésie | Tagué: (François Cheng), abandonné, énorme, chat, concentré, corps, crève-coeur, faim, fixer, fourré, frayeur, hagard, minuscule, nouveau-né, oeil, soif | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
Illustration
Le vieux cheval, au milieu des champs,
S’immobilise, figé en statue.
Qui dira sa longue route parcourue ?
Lui, déjà oublieux, n’est plus qu’attente.
(François Cheng)
Posted in poésie | Tagué: (François Cheng), attente, champ, cheval, figé, long, milieu, oublieux, parcourir, route, s'immobiliser, statue, vieux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
De flamme et d’azur
Alouette au chant pur,
D’un bond, tu accèdes
À la plus haute fête!
(François Cheng)
Posted in poésie | Tagué: (François Cheng), accéder, alouette, azur, bond, chant, fête, flamme, haut, pur | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
L’aile de l’orfraie, frôlant
Le feuillage, fait tomber
L’ultime goutte de pluie
Sur l’étang, miroir brisé…
(François Cheng)
Posted in poésie | Tagué: (François Cheng), aile, étang, brise, feuillage, frôler, goutte, miroir, orfraie, pluie, tomber, ultime | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
Ce fut malheur quand fut perdu pour nous
la paix de la finitude;
Notre chair close se vit transpercée
par l’épée de l’infini.
(François Cheng)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (François Cheng), épée, chair, clos, finitude, infini, malheur, paix, perdre, transpercer | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2018
Cherche l’éclair, celui qui frappe
d’un coup de foudre,
Ou qui ébranle jusqu’aux entrailles,
d’une simple caresse.
(François Cheng)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (François Cheng), ébranler, éclair, caresse, chercher, coup, entrailles, foudre, frapper, simple | Leave a Comment »