Mais dis-moi, Blaise (Béatrice Bastiani-Helbig)
Posted by arbrealettres sur 22 octobre 2018
Mais dis-moi,
Blaise,
réponds,
ne t’en déplaise,
à ma petite question :
ton oiseau magique
au beau plumage,
Monsieur Cendrars,
n’était-il pas,
par hasard,
enfermé dans une cage ?
Elle est si tragique,
la beauté,
quand elle est emprisonnée…
Et le cri dont tu parles,
comme le « sifflement d’un petit jet de vapeur »,
n’était-il pas simplement
chant de désespoir
plutôt que de bonheur?
Prévert, lui,
après que l’oiseau
est entré dans la cage,
en efface les barreaux.
Il faut libérer les oiseaux
et tous les animaux.
Et les humains aussi,
de la prison de leurs préjugés.
« Effacer un à un tous les barreaux ».
Et que Jacques Prévert
prête à Paul Eluard
le pinceau de son poème
pour qu’il puisse calligraphier
sur les murs de la cité
Le doux nom de
« LIBERTĖ » !
(Béatrice Bastiani-Helbig)
This entry was posted on 22 octobre 2018 à 7:29 and is filed under méditations, poésie. Tagué: (Béatrice Bastiani-Helbig), barreau, beauté, bonheur, cage, calligraphier, chant, cri, désespoir, doux, effacer, emprisonné, enfermé, liberté, magique, nom, oiseau, pinceau, plumage, poème, préjugé, prison, répondre, sifflement, tragique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, ou trackback from your own site.
Richard Baroni said
Ils sont beaux tes poèmes ! Nous aimons .
arbrealettres said
oui merci à Béatrice 😉
Maître Renard said
A reblogué ceci sur Maître Renard.