Le corps de la femme que j’aime (Pablo Neruda)
Posted by arbrealettres sur 1 janvier 2019

Que se disperse dans la crise,
pour une nouvelle genèse, dans le cataclysme,
le corps de la femme que j’aime,
en obsidienne, en agate, en saphir,
en granite fouetté
par le vent de sel d’Antofagasta.
Que son corps menu,
ses cils,
ses pieds, ses seins, ses jambes de pain,
ses lèvres charnues, sa parole rouge
prolongent la peau de l’albâtre :
que son coeur défunt
chante en roulant et qu’il descende
avec les pierres
du fleuve, vers l’océan.
(Pablo Neruda)
mariadesuede said
J’ai ce poème chez moi en espagnol… Je préfère lire sa poésie dans sa langue…
J’arrive à écrire un poème en espagnol…
Bonne journée
et je vais encore voir le médecin…
arbrealettres said
Oui tu as raison et j’aurais bien voulu avoir une édition bilingue 🙂
Moi j’ai fait un an d’Espagnol il y a … 40 ans 😉
Aïe! Il faut puisque ça semble traîner faire rapidement des examens…
Bonne soirée et meilleure santé Maria 🙂