En ce temps-là (Max-Henri de Larminat)
Posted by arbrealettres sur 9 janvier 2019
En ce temps-là, les nuages formulaient à chaque instant de nouveaux animaux,
et je lisais dans le ciel l’histoire de la création
Couché dans l’herbe,
il m’arrivait pourtant de m’endormir inconsidérément.
Quelques maillons de l’évolution des espèces
m’échappaient pour toujours.
(Max-Henri de Larminat)
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This entry was posted on 9 janvier 2019 à 7:48 and is filed under poésie.
Tagué: (Max-Henri de Larminat), animaux, évolution, ciel, couché, création, espèces, formuler, herbe, histoire, lire, maillon, nuage, s'échapper, s'endormir, toujours. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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jJean-Baptiste Besnard said
Ma conception de la création de la terre. Evidemment, à l’époque, nous ignorions le big-bang
LA TERRE
Larme dans l’espace
goutte de feu
échappée d’un soleil
en ébullition
dans un délire bleu
La lumière jaillit dans le vide
Drapée de vapeurs
elle subit les dernières fusions
et les geysers s’irisent
en milliers d’arcs-en-ciel
Des îles éphémères surgissent
au rythme des marées
et des étoiles chantent déjà
dans le silence sidéral.
1949
arbrealettres said
oh c’est toujours la Poésie qui a raison!
et puis chaque théorie peut être remplacée par une nouvelle théorie
encore plus générale…
mais oui la Lumière jaillit dans le (du?) Vide
et en plus à « vive » allure!!
Etonnante Lumière ((-: