Le froid te pénètre et t’éveille (Lionel Ray)
Posted by arbrealettres sur 9 janvier 2019
Illustration: ArbreaPhotos
Le froid te pénètre et t’éveille,
tu es multiple et vide, te voici
dans les paroles éparses, dans un vertige
Qui n’a pas de centre, tu n’es
personne, dispersé dans l’absence.
Perdu. sans lieu, naufragé de quel
voyage, dans la fraîcheur nouvelle
du plus vaste oubli.
(Lionel Ray)
Recueil: Comme un château défait suivi de Syllabes de sable
Traduction:
Editions: Gallimard
Traduction:
Editions: Gallimard
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