Quand le bois de nos meubles travaille
dans un appartement sans rats
sans champignons
aux joints du parquet neuf
. . . . . . . . . . . . . . . . .
on se sent seul alors
ô soldats roux.
(Jean Follain)
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Quand le bois de nos meubles travaille
dans un appartement sans rats
sans champignons
aux joints du parquet neuf
. . . . . . . . . . . . . . . . .
on se sent seul alors
ô soldats roux.
(Jean Follain)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Follain), bois, champignon, neuf, parquet, rat, roux, seul, soldat, travailler | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Mots
cathédrales du creux
nous mettrons nos vitraux
aux calcites du silence
(Werner Lambersy)
Posted in poésie | Tagué: (Werner Lambersy), calcite, creux, silence, vitraux | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Il y a ce qui rassure
et dort au coeur de la chose
on l’écoute
dans la boucle du fleuve
dans la houille éclairant
de ses brasiers
le corps de la jeune fille
qui s’expose à la vie
dans la ramure et le jour clair
ou dans la nuit poignante.
(Jean Follain)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Follain), éclairer, écouter, boucle, brasier, chose, clair, coeur, dormir, fleuve, houille, jeune fille, jour, nuit, poignant, ramure, rassurer, s'exposer, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Un oiseau lissait son plumage
on entendait sur le feu cuire
des viandes qui se brunissaient
et les légumes rouges et verts.
Dans une douceur usuelle
la haine montait sous le soleil
et parfois une femme criait
qui par mégarde se brûlait
aux charbons du foyer.
Familles dans la lumière
se lit votre humaine misère.
(Jean Follain)
Posted in poésie | Tagué: (Jean Follain), été, brunir, charbon, crier, cuire, douceur, entendre, famille, femme, feu, foyer, haine, légume, lisser, lumière, misère, oiseau, plumage, se brûler, soleil, viande | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Tronc
versé au fossé
de tes hanches
Les lierres du ventre
à l’écorce des eaux
Fourreau
comme la chair à l’os
Mes mains
aux ronces de l’approche
Différemment:
Amande amère douce
Etoile aux toiles des toisons
toujours toi
sexe insecte aux élytres d’odeurs
Amanite incertaine amante
(Werner Lambersy)
Posted in poésie | Tagué: (Werner Lambersy), amande, amanite, amante, amère, approche, écorce, élytre, étoile, chair, douce, eau, fossé, fourreau, hanche, incertaine, lierre, main, odeur, os, ronce, sexe, toile, toison, tronc, ventre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Silenciaire
Il apparaissait
Claquait des bois d’ébène et tous figés
Dans l’huile lourde du respect
Se taisaient
En l’honneur du signe de sa souffrance
Il était à Byzance
Le silenciaire de l’empereur
Et pour eux tous
Il savait seul
(Werner Lambersy)
Posted in poésie | Tagué: (Werner Lambersy), apparaître, ébène, bois, claquer, empereur, figé, huile, lourde, respect, savoir, se taire, seul, signe, silenciaire, souffrance | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Comment croire au bois mort
Aux natures mortes
Ils font simplement le chemin
Leur paisible travail
De traverser
Je ne pense pas que l’habitude
Soit uniquement une répétition
C’est une façon rebelle de dire
Jamais assez
A ce qui passe et semble perdu
Je ne crois pas que nos visages
Finissent au-dessous
Du menton
Mes mains mon sexe mon dos
Et mes genoux savent
Rire et pleurer
(Werner Lambersy)
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Werner Lambersy), bois mort, chemin, croire, dos, finir, genoux, habitude, main, nature morte, paisible, perdu, pleurer, répétition, rebelle, rire, sexe, travail, visage | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Personne n’a jamais ressenti
une sensation toute seule.
(William James)
Posted in méditations | Tagué: (William James), personne, ressentir, sensation, seule | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Plus rien ne demeure
si ce n’est ton haleine
aux alentours de mon rire
J’ai habillé la nuit
de choses tendres
mais qui peut effacer
le profil calciné
des clairs de lune?
(Évelyne Trouillot)
Posted in poésie | Tagué: (Évelyne Trouillot), alentours, calciné, clair de lune, demeurer, effacer, habillé, haleine, nuit, profil, rire, tendre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 mars 2019
Entre mots et néant
l’encre trébuche
devant l’angoisse de naître
Comment garder
le poids de ta main
au chaud dans cette blessure
exclusivement mienne?
Amour des espaces interdits
rejoins-moi
en marge de ce qui fut
(Évelyne Trouillot)
Posted in poésie | Tagué: (Évelyne Trouillot), amour, angoisse, blessure, chaud, encre, garder, interdit, marge, mot, naître, néant, poids, rejoindre, trébucher | Leave a Comment »