J’entre, sans le savoir, dans la maison d’un mort (Georges Libbrecht)
Posted by arbrealettres sur 7 avril 2019
J’entre, sans le savoir, dans la maison d’un mort.
Il me barre le seuil, je traverse son corps.
Je piétine un basset qui venait me flairer
et sa ligne s’écrase où coulent d’autres ombres ;
mes lèvres ont frôlé la bouche d’une femme,
je passe à gué le mur qui fut d’une prison
et je conduis mes yeux dans un brouillard étrange
où tous les disparus ne sont que transparence.
(Georges Libbrecht)
This entry was posted on 7 avril 2019 à 7:45 and is filed under poésie. Tagué: (Georges Libbrecht), étrange, barrer, brouillard, conduire, disparu, entrer, gué, maison, mort, prison, savoir, transparence. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, ou trackback from your own site.
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