SANS NUIRE (Pierre Morhange)
Posted by arbrealettres sur 4 juillet 2020

JE suis servante dans la rue
je ne sais rien Mes seins
se serrent Oh ! qu’on empoigne
Tous ceux-là sans chevalerie
Mes yeux fermés C’est un trésor
Sans le tenir que je soupèse
Doux comme un soleil qui me chauffe
Au mur très bon où je m’endors
Mes épaules à la fenêtre
Pour accourir pour échapper
Les trains les camps les gares
Pour attendre je revenais
Ma chambre ô mon pauvre savon
Et ma valise de carton
J’ai seulement rêvé dans la ville de pierre
D’un bain qui me caresse et me serre
Plus profond et plus long que la mer
(Pierre Morhange)
orfeenix said
Que de jardins , que de fenêtres et de vie intérieure …et au delà?
arbrealettres said
peut-être tout simplement:
… peu importe où tu vas, à la seule condition que le paysage soit beau
http://www.ipernity.com/blog/lara-alpha/222127
pas de chemin tout tracé ni de finalité
pas de Sésame pour toutes ses âmes dans cette caverne de Platon…
peut-être simplement le plaisir de marcher, de regarder et de partager ce qui est beau ??
Merci de ton commentaire Orfeenix ((-: