retouche au lointain
bonheur, enfant du souvenir
une voix se fait surprendre
qui parlait pour elle-même
près du soleil accroupi
(Daniel Boulanger)
Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
retouche au lointain
bonheur, enfant du souvenir
une voix se fait surprendre
qui parlait pour elle-même
près du soleil accroupi
(Daniel Boulanger)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
retouche à l’excentrique
le vent s’affole
quand il frôle
la parure des lointains
(Daniel Boulanger)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
retouche au matin
l’enfance aux doigts écartés
cueille le blanc aux sept sources
le jardin se lève
et fait la roue
(Daniel Boulanger)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
retouche au serein
arbre
le ciel est ton plus bel oiseau
un cri de la couleur des paons
salue mon ombre aux yeux de veuve
qui rentre dans la ville,
la fourrure du fleuve à sa gorge fragile
(Daniel Boulanger)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
toi mon parcours parmi tours et tours
où tous ensemble les dieux s’inversent
en encensoir de fourmillement
là mon destin qui triste s’égrène
par-dessus les convives couronnes
volèrent et la fête des dieux
fit s’envoler flambeurs d’anémones
s’environnant de lierre et genêts
(Bernard Manciet)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
Train droit pour
coeur qui boîte
(Dominique Grandmont)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
retouche au mauve
écho de longue peine
roucoulement dont l’or s’écaille
l’ombre pose des pierres
sur ta pièce de soie
(Daniel Boulanger)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
Cher frère blanc
Quand je suis né, j’étais Noir
Quand j’ai grandi, j’étais Noir
Quand je vais au soleil, je suis Noir
Quand j’ai peur, je suis Noir
Quand je suis malade, je suis Noir
Quand je mourrai, je serai Noir
Tandis que toi, Frère Blanc
Quand tu es né tu étais Rose
Quand tu as grandi, tu étais Blanc
Quand tu vas au soleil, tu es Rouge
Quand tu as froid, tu es Bleu
Quand tu as peur, tu es Vert
Quand tu es malade, tu es Jaune
Quand tu seras mort, tu seras Gris
Alors, de nous deux, qui est l’homme de couleur?
(Léopold Sédar Senghor)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
L’homme qui est seul
Les objets souvent le regardent
Le soir
Dans un silence
Terrifiant.
(Paul-Alexis Robic)
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Posted by arbrealettres sur 6 juillet 2020
Le poème fait transparentes
toutes choses rythmées.
(Léopold Sédar Senghor)
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