Je m’appuie tendrement contre la nuit (Inger Christensen)
Posted by arbrealettres sur 23 septembre 2020
Je m’appuie tendrement contre la nuit
sur la rampe rouillée
je trouve ma joue, mon épaule
je trouve ma tendresse:
fer et chair.
Le reste ondoie, s’effrange
en silence, interroge dedans, dehors
dans l’espace de la nuit, dans l’espace de l’âme :
est-ce la mort?
je pose ma main sur le visage
tremblant de la nuit
(Inger Christensen)
Recueil: Il pleut des étoiles dans notre lit : Cinq poètes du Grand Nord
Traduction:
Editions: Gallimard
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