L’or des bouleaux (Albert Strickler)
Posted by arbrealettres sur 4 décembre 2020
L’or des bouleaux
Ruisselle irréversiblement
Dans la lumière de novembre
Le vent qui a tari sa source
Frémit hors des feuilles
Avec un bruit très subtil
De petit bois qui allume le ciel
Ta buée sur la vitre
Forme une grande empreinte digitale
Pour le dieu innommable
(Albert Strickler)
Illustration: Gustav klimt
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This entry was posted on 4 décembre 2020 à 2:15 and is filed under poésie.
Tagué: (Albert Strickler), allumer, bois, bouleaux, bruit, buée, ciel, Dieu, empreinte, frémir, innommable, irréversiblement, lumière, or, ruisseler, source, subtil, tarir, vent, vitre. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
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Jean-Baptiste Besnard said
Excellente évocation du vent qui contient tout ce qu’on peut en dire et j’ajoute:
En hiver
l’arbre se tord
de vivre en plein vent
La brise d’été
qui caressait
le feuillage bien vert
s’est métamorphosée
en une bise aigre
qui secoue la branche dépouillée.
Septembre 2010
arbrealettres said
le vent surtout la tempête c’est de l’énergie plein la tête!! En bord de mer (pas trop près des falaises!! lol!) c’est un plaisir d’être secoué par les bourrasques!! ((-:
Ch 🙂 Blog de Poésie:https://arbrealettres.wordpress.com Index: http://pagesperso-orange.fr/coolcookie/poesie/index.html Blog de Photos:http://arbreaphotos.wordpress.com
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Lara said
Le Klimt est parfait ici