Posts Tagged ‘aïeul’
Posted by arbrealettres sur 7 mai 2022

Illustration: Christian Schloe
Noire comme la pupille, comme la pupille
toi qui suces la lumière,
je t’aime, nuit vigilante.
Laisse ma voix te chanter,
toi l’aïeule des chants,
dont la main tient la bride des quatre vents.
Lorsque je t’appelle, que je te rends gloire,
je ne suis qu’un coquillage
où l’océan ne s’est pas encore tu.
Nuit, j’ai déjà trop regardé
dans la pupille de l’homme !
Réduis-moi en cendres, nuit, soleil noir !
(Marina Tsvétaïéva)
Recueil: Insomnie et autres poèmes
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 6 janvier 2021
Illustration: Freydoon Rassouli
Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux.
Comme le soleil fait serein ou pluvieux
L’azur dont il est l’âme et que sa clarté dore,
Tu peux m’emplir de brume ou m’inonder d’aurore.
Du haut de ta splendeur, si pure qu’en ses plis
Tu sembles une femme enfermée en un lys,
Et qu’à d’autres moments l’œil qu’éblouit ton âme
Croit voir, en te voyant, un lys dans une femme,
Si tu m’as souri, Dieu ! tout mon être bondit ;
Si, madame, au milieu de tous, vous m’avez dit,
À haute voix : Bonjour, monsieur, et bas : Je t’aime !
Si tu m’as caressé de ton regard suprême,
Je vis ! je suis léger, je suis fier, je suis grand ;
Ta prunelle m’éclaire en me transfigurant ;
J’ai le reflet charmant des yeux dont tu m’accueilles ;
Comme on sent dans un bois des ailes sous les feuilles,
On sent de la gaîté sous chacun de mes mots ;
Je cours, je vais, je ris ; plus d’ennuis, plus de maux ;
Et je chante, et voilà sur mon front la jeunesse !
Mais que ton cœur injuste un jour me méconnaisse ;
Qu’il me faille porter en moi jusqu’à demain
L’énigme de ta main retirée à ma main :
— Qu’ai-je fait ? qu’avait-elle ? Elle avait quelque chose.
Pourquoi, dans la rumeur du salon où l’on cause,
Personne n’entendant, me disait-elle vous ? —
Si je ne sais quel froid dans ton regard si doux
A passé comme passe au ciel une nuée,
Je sens mon âme en moi toute diminuée ;
Je m’en vais courbé, las, sombre comme un aïeul ;
Il semble que sur moi, secouant son linceul,
Se soit soudain penché le noir vieillard Décembre ;
Comme un loup dans son trou, je rentre dans ma chambre ;
Le chagrin — âge et deuil, hélas ! ont le même air —
Assombrit chaque trait de mon visage amer,
Et m’y creuse une ride avec sa main pesante.
Joyeux, j’ai vingt-cinq ans ; triste, j’en ai soixante.
(Victor Hugo)
Recueil: Cent poèmes de Vivtor Hugo
Traduction:
Editions: Omnibus
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Posted by arbrealettres sur 15 novembre 2020

Poitrine offerte à nos fenêtres
la vie nous a attirés puis rejetés
dans les filets des tempêtes.
Quand je demande : qu’avons-nous vu?
je ne vois que barreaux.
Comme nos aïeux
nous avons l’illusion
d’être hors des filets
et d’aimer une vie amoureuse de ses chaînes.
(Adonis)
Recueil: Commencement du corps fin de l’océan
Traduction: Vénus Khoury-Ghata
Editions: Mercure de France
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Posted by arbrealettres sur 4 juillet 2020

PASSE TA ROUTE
I
L’égire du matin
stances muettes sur le seuil
lave ton corps déchu
avant qu’un fouet de houx
porteur d’une voix sans écaille
sillonne l’horizon
d’une main rejeté
à ta limite de l’épaule
dans la nuit de l’extase.
II
Lavandières voici minuit
l’eau trouble de la fontaine
attend déserte dans les pierres
recel d’une arche de frai
votre rencontre du blasphème
un siècle l’autre parfois
vierges jusqu’aux primes lueurs
lustrez d’oxyde les glaives
sous l’argile bleue répandus.
III
Salve dans l’oreille
dure fuyant par les ajoncs
certains qui le guettent
se terrent dans l’ajour des volets
jaunes sont les yeux
durant que le chemin se trace
déjà saccagé
par un geste aveugle de l’obscur
visage entre les bibelots
d’argile brûlé.
IV
Etreinte sombre de l’aïeul
des icônes se dérobe
lorsque cerné d’un linceul de plomb
se lève le soleil
lui franc gladiateur déjà ivre
d’un signe assèche les fleuves
bercée loin de l’étoile du gîte
sur les dalles se révulse
une complainte des sources.
V
Soleil de trembler
entre la plaine
la chute des épis
dans l’oreille vespérale
tu soulèves le vent
poitrine nue
à perte d’horizon.
VI
A midi germe de l’obscur
un pas sous le cèdre mesure
terreau d’ancienne douleur
le lieu perfide du repos
par la profusion des épis
l’oeil s’aveugle de désir.
Qui du ciel de l’été
épuise par l’hiver
l’aube des frissons
de ce geste figé
un pas dans les frimas
l’autre sous la lampe
enchante-t-il ce ciel
carmin de l’horizon
sur les routes blanches
où se bercent les corps
près des sources du soir
embaumés de songes.
Le fruit se gâte
quinquet sous la pluie
femme de ta main noire
guide vers le seuil
va quérir l’urne
mais le vent referme
qui de l’aube à la nuit
se trace des fleuves
terroir veux-tu
s’évasent les mains
brodeuses de repos
pour l’arbre du soir.
lX
Ses doigts se joignent sur sa plaie
par le sillon il titube
avant l’arbre de chez nous
le ventre s’ouvre sur la terre
appelant de l’océan
l’ondée du matin sur lui
passe ta route dira l’hôte
une pierre dans les yeux.
X
Mante glaciale du regard
contre la vitre dressé
recouvre de ton charme l’os
d’une blême nudité
hors la pluie se glissant caverne
flammes sur des lèvres de cire
brise la fleur des fournaises
souffle ce maître verrier
teintant de nuit l’âme des sables.
(Herri Gwilherm Kerouredan)
Illustration: Josiane Moïmont
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Posted by arbrealettres sur 26 février 2020

Illustration: Laurie Justus Pace
Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Doux rayon triste et réchauffant !
– Lorsqu’elle était petite encore,
Que sa soeur était tout enfant… –
Connaissez-vous, sur la colline
Qui joint Montlignon à Saint-Leu,
Une terrasse qui s’incline
Entre un bois sombre et le ciel bleu ?
C’est là que nous vivions, – Pénètre,
Mon coeur, dans ce passé charmant !
Je l’entendais sous ma fenêtre
Jouer le matin doucement.
Elle courait dans la rosée,
Sans bruit, de peur de m’éveiller ;
Moi, je n’ouvrais pas ma croisée,
De peur de la faire envoler.
Ses frères riaient… – Aube pure !
Tout chantait sous ces frais berceaux,
Ma famille avec la nature,
Mes enfants avec les oiseaux ! –
Je toussais, on devenait brave.
Elle montait à petits pas,
Et me disait d’un air très grave :
» J’ai laissé les enfants en bas. »
Qu’elle fût bien ou mal coiffée,
Que mon coeur fût triste ou joyeux,
Je l’admirais. C’était ma fée,
Et le doux astre de mes yeux !
Nous jouions toute la journée.
Ô jeux charmants ! chers entretiens !
Le soir, comme elle était l’aînée,
Elle me disait : » Père, viens !
Nous allons t’apporter ta chaise,
Conte-nous une histoire, dis ! » –
Et je voyais rayonner d’aise
Tous ces regards du paradis.
Alors, prodiguant les carnages,
J’inventais un conte profond
Dont je trouvais les personnages
Parmi les ombres du plafond.
Toujours, ces quatre douces têtes
Riaient, comme à cet âge on rit,
De voir d’affreux géants très-bêtes
Vaincus par des nains pleins d’esprit.
J’étais l’Arioste et l’Homère
D’un poème éclos d’un seul jet ;
Pendant que je parlais, leur mère
Les regardait rire, et songeait.
Leur aïeul, qui lisait dans l’ombre,
Sur eux parfois levait les yeux,
Et moi, par la fenêtre sombre
J’entrevoyais un coin des cieux !
(Victor Hugo)
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Posted by arbrealettres sur 5 janvier 2020

Illustration
IN MEMORIAM
Meurs mon cri, meurs, car de toute manière
Des cieux tu ne seras même pas écouté.
Par la nuit la nouvelle lune fut pointée
Comme un couteau sur le cou de la terre.
S’étranglera bientôt soi-même le silence
Avec les aboiements exacerbés des chiens,
Mais la nuit ne cessera point ses violences
Et nul à mon aide ne vient.
Alors pour qui, pour qui tombe-t-on à présent,
Pour soi-même et pour vous faut-il demander grâce
Quand tremblantes d’effroi les étoiles se cachent
Dans les plis de fer du torrent ?
Je ne suspendrai pas ma harpe aux branches d’arbre
Mais pour tous les vents j’en jouerai,
Même en rêve déjà je n’ai plus en partage
Un pays de miel et de lait.
Un souriceau dans mon âme grignote,
Pères, aïeux, votre vieux chant s’abat
La semaine – clouant un astre sur sa porte –
Et il verrouille mon propre Shabbat.
Broyez-moi, broyez-moi, minuscules pépins,
Meules des temps passés et des temps à venir
Si seulement ainsi l’étoile du matin
Comme une pomme peut mûrir.
(Aron Kushnirov)
Recueil: Anthologie de la poésie yiddish Le miroir d’un peuple
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 5 janvier 2020

Illustration: Vincent Van Gogh
ENFANTS MORTS
(extrait)
La mort c’est la dépouille un soir d’automne
D’un enfant de sept jours
Dans sa caisse clouée, longue de dix-huit pouces,
Portée dévotement par sa grand-mère
À travers champs jusqu’au paisible cimetière
Où la pluie fait tinter sur les tombes
Son cantique du coeur.
D’un enfant de sept jours la mort est la dépouille
Poussée dans la terre humide et glacée ;
L’aïeule rentre à la maison, et l’on attendait son retour
Avec le pain noir odorant, le bol brûlant de chicorée :
Telle est la mort.
(Melech Ravitch)
Recueil: Anthologie de la poésie yiddish Le miroir d’un peuple
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 23 novembre 2019

Soleil, lune, étoile
Dans leur éclat, les regards
De tous mes aïeux
(Max Olivier Bizeau)
Recueil: Paris … en haïku et en brèves
Traduction:
Editions: La Simarre
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Posted by arbrealettres sur 20 novembre 2019

Illustration
DÉSIR
Cloches, puissances de la nuit,
Cloches comme des chemises
Je suis déjà vieux, je suis
Un aïeul à tête grise.
Boucles comme des oiseaux,
Ô flot des dorures blondes,
Vous êtes venues trop tard
Vous présenter dans la ronde !
Seins pareils à des soleils
Qui sont le souffle des roses –
Mon poème maintenant
Je ne le pense qu’en prose.
Et ni Vénus ni Sapho,
Ni Aphrodite elle-même
Ne peuvent plus enflammer
Le sang qui coule en mes veines.
Mon désir des blondeurs paille,
Du bleu dont l’oeil se colore –
Voilà qu’il s’est transformé
En tentation de mort.
Une souffrance assoiffée,
Un feu plus fort que la faim –
Vers la calme, vers la douce,
Vers la fin de toutes fins.
Plus que le mâle désir
Je ressens en moi, puissant,
Le voeu de ne plus sentir
Mon propre corps à présent.
Tout nu, de me dévêtir
De cette plaie qu’est la vie,
Ne plus rien donner au songe
Et ne plus rien lui ravir.
(Moshe Nadir)
Recueil: Anthologie de la poésie yiddish Le miroir d’un peuple
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 2 septembre 2018

Illustration: Robert Doisneau
L’ÉCOLIER
J’écrirai le jeudi j’écrirai le dimanche
quand je n’irai pas à l’école
j’écrirai des nouvelles j’écrirai des romans
et même des paraboles
je parlerai de mon village je parlerai de mes parents
de mes aïeux de mes aïeules
je décrirai les prés je décrirai les champs
les broutilles et les bestioles
puis je voyagerai j’irai jusqu’en Iran
au Tibet ou bien au Népal
et ce qui est beaucoup plus intéressant
du côté de Sirius ou d’Algol
où tout me paraîtra tellement étonnant
que revenu dans mon école
je mettrai l’orthographe mélancoliquement
(Raymond Queneau)
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