Traduction:
Editions: La Simarre
Posted by arbrealettres sur 25 novembre 2019
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Posted by arbrealettres sur 14 mars 2018
Peu importe
où elle est sise
cette île imprécise,
elle me berce au creux douillet
de mon rêve parfait,
ses musiques exotiques
« steel band » ou romantiques
sont transmises
par une brise invisible,
l’âme en est toute imprégnée,
caressée par les vents alizés.
Peu importe
où elle est sise
cette île exquise,
nul ne peut la voir
mon île imaginaire ;
elle m’habite toute entière
et je m’y réfugie
à coeur perdu ;
elle est ma tour d’ivoire,
mon espoir ;
le voyage en effet
n’est qu’un joli mirage,
je me repais de si belles images,
d’un paysage
que je dessine à ma guise
sur une palette exquise.
Je choisis mes couleurs
au gré de mon humeur,
alors peu importe
où elle sise
cette terre promise
sise où je veux,
quand je veux,
l’on y est si heureux…
(Hélène Laugier)
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Posted by arbrealettres sur 16 janvier 2018
La ligne droite
Dès lors, tout devenait simple et facile. L’homme
suivait la route des hommes. Les alizés suivaient les
flèches tracées sur les cartes. À l’heure du sommeil, au
sein de la nuit, je rentrais dans la maison des hommes,
dans une de ses innombrables chambres où l’étrange
faculté de renaître reprend ses droits, prodigue ses
sortilèges.
Tout à coup, un cri épais éclata : le cri des choses
— ainsi nommées parce qu’elles ne choisissent pas leur
chemin et qu’elles sont imperméables au tracé des
cartes — et je gravis les étages, telle une flamme sur le
bois mort. Derrière le mur, le cri s’éteignit, derrière le
mur d’une chambre sans porte, la seule de ce genre au
pays des problèmes.
Je frappai et me brisai les poings, je frappai comme
un bûcheron ivre à la porte de la forêt. Autour de moi,
des figures effrayées apparurent dans l’entrebâillement
des murs. Des figures de pierre vidées de leur sang, des
pensées assagies.
(Maurice Blanchard)
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Posted by arbrealettres sur 7 janvier 2018
Ô filles-fleurs, que l’art profond de la luxure
inventa des secrets tropiques, l’oeil frémit,
abeille! de frôler le satin noir et rose,
l’adorable pistil des cuisses haut lancées,
vibrant d’effort dompté jusqu’à la pointe extrême
l’orteil serti dans les étoiles : et, corolles
que froisse l’alizé fougueux, vous entrouvrez
(par feinte) un paradis de pollen que l’abeille
jamais n’atteint tant la déroute l’ivre envol
de couleur vénéneuse et d’ombre, — vos pétales.
(Pierre Emmanuel)
Recueil: Oeuvres poétiques complètes
Traduction:
Editions: L’Âge d’Homme
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Posted by arbrealettres sur 16 avril 2017
Carrare d’idéale blancheur
dans les carrières
de l’ébloui
Parmi les lieux sans ombre
d’une lumière
tactile
Où glissent
les silencieux gréements
de la caresse
Parmi les lieux sans nombre
des îles frissonnantes
du nerf
Où tremble
sous l’alizé au long cours
L’obstacle soumis
et insoumis de la passion
(Werner Lambersy)
Illustration: William Bouguereau
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Posted by arbrealettres sur 24 novembre 2015
Fleur d’étranger
J’habite le village en lacets de ma mémoire
les rideaux tirés sur mes fenêtres
l’antre melliflue d’un corps à portée d’odeur profonde
J’habite la levée d’un voile
qu’une main buissonnière me tend au-delà de ses ponts
J’habite le coeur au vagabond de quelques traits humides
le reflet alizé d’un souffle de bitume
une arche
un instantané de porte
J’habite une photographie du puzzle de mes saisons
une étoile rouge nimbée de rais et de lumière naine
une embrasure de feu
J’habite un instant de pluie
J’habite le village enlacé de ta mémoire
(Bernard Flucha)
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Posted by arbrealettres sur 14 août 2015
maître du peuple des sirènes
soleil ceint de poignards
un cheveu dans l’oeil un nuage
et elles t’échappent
et fuient
et l’alizé fleuri te les vole au passage
(Daniel Boulanger)
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