A marée basse, on voit toute la dentition de l’île,
avec ses caries d’algues, ses amalgames de moules.
(Laurent Graff)
Recueil: Au nom de sa majesté
Editions: Le dilettante
Posted by arbrealettres sur 5 mars 2023
A marée basse, on voit toute la dentition de l’île,
avec ses caries d’algues, ses amalgames de moules.
(Laurent Graff)
Recueil: Au nom de sa majesté
Editions: Le dilettante
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Posted by arbrealettres sur 9 août 2022
MAIN COUPEE
Pour te rejoindre femme blonde
Il m’a fallu cent mille aïeux
Qui renouèrent en ce monde
L’aboutissement d’être à deux
Venus du destin de la terre
Ils n’ont fleuri qu’un seul matin
Pour restituer au mystère
Un limon qui n’a pas de fin
Je suis l’humble part d’existence
Qui lie en sa fragilité
Les deux rives d’une substance
Soudant le futur an passé
Je viens d’une énigme impossible
Qui n’a pas de solution
Et comme la flèche à sa cible
Nous touchons sans rémission
A la rive qui n’est semblable
Qu’à celle dont je suis venu
J’ai rendez-vous avec le sable
De mes ancêtres inconnus
Mais quand tu seras chair d’aurore
Rendue au détour du limon
Survivrons nous mêlés encore
Dans l’amalgame de nos noms
Ou retournant à l’épopée
De l’argile et de l’océan
Comme on souffre à sa main coupée
Aurai-je mal à ton néant.
(Robert Goffin)
Posted in poésie | Tagué: (Robert Goffin), amalgame, ancêtre, aurore, énigme, épopée, chair, cible, coupée, destin, femme, fin, flèche, fragilité, limon, main, mystère, rémission, rejoindre, rendez-vous, renouer, restituer, sable, souffrir, substance | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 24 juin 2018
Etrange amalgame de rêve et de réalité,
ce mariage éternel du granit et de l’arc-en-ciel.
(Virginia Woolf)
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Posted by arbrealettres sur 27 juillet 2017
Un amalgame densissime amoureux
Tous mes sens rassemblés en un seul
qui les était tous et n’en était aucun.
Un amalgame densissime amoureux
qui réabsorbait le monde dans le repos.
Il apparaissait sous la forme d’un sourire
de tout mon corps plus du tout divisé,
lumière et reflet de la lumière de tout corps;
elle me visitait, la tendresse, en secret.
(Patrizia Cavalli)
Posted in poésie | Tagué: (Patrizia Cavalli), amalgame, amoureux, corps, densissime, divisé, lumière, monde, rassemblé, réabsorber, reflet, repos, secret, sourire, tendresse, visiter | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 13 avril 2017
Confession
Les lambeaux de notre amour mitigé
Accrochés aux poutres de mes souvenirs
Imprimés en moi éternellement.
Ce savant mélange, ce savant désordre
Cette passion étonnée, détonnée
Cet étrange amalgame de souvenirs
Ce synchronisme parfait, cet élan
Ce lien spirituel, primitif, basique
Donnent à ma vie du relief.
Vie sacralisée, saturée, colorée.
Oui, je t’aime. Oh! Que je t’aime!
Les fibres de mon corps, tendues
Vers un seul être, une seule âme.
Mon grand amour, mon tout amour.
Pourtant, je te confesse:
L’obésité de mon amour pour toi,
Me bloque la respiration. Asphyxie.
Criw, craw, criw, craw!
Gorge raclée, souffle court!
Cet amour cataclysme m’anéantira
Cet amour volcan me consumera.
Si je dois t’aimer, je ne dois exister.
Je ne puis me résoudre à disparaître.
Je t’aimerai de loin, plus fort encore
(Nedjmhartine Vincent)
Posted in poésie | Tagué: (Nedjmhartine Vincent), aimer, amalgame, amour, élan, éternellement, confession, consumer, désordre, disparaître, exister, fort, imprimé, lambeau, loin, poutre, relief, respiration, sacralisé, souffle, souvenir, spirituel, synchronisme, tendu, vie, volcan | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 juin 2016
La mémoire
Nous sommes plus mêlés l’un à l’autre aujourd’hui
Que le mercure et l’or réduits en amalgame;
Et l’on ne peut pas plus me séparer de lui
Que l’arbre de l’écorce et que l’air de la flamme.
La mort sournoise a fait en fait le sombre jeu
De laisser retomber sur lui la morne porte.
J’ai prolongé sa vie avec la mienne un peu…
Il ne sera bien mort que quand je serai morte.
…Je suis le lin du drap dont on fit son linceul,
Le bois de son cercueil, la dalle de sa tombe
Où j’ai muré mon âme afin qu’il soit moins seul
Dans ce définitif silence où tout retombe…
Son coeur mort et le mien tiennent au même fil,
Il est ma longue nuit, ma ténébreuse aurore…
Mon cerveau défaillant même l’oubliât-il
Que mon sang et ma chair s’en souviendraient encore…
(Marie Nizet)
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