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Poésie

Posts Tagged ‘ancestral’

REFUGE (Andrée Chedid)

Posted by arbrealettres sur 15 janvier 2023




    
REFUGE

Entaillée
Découpée
Envahie par ce temps
Je me détourne
Tournant le dos
À mes peurs ancestrales

Pour échapper à leurs chaînes
Je m’accroche au symbole
Refuge de mon imaginaire.

(Andrée Chedid)

 

Recueil: L’Étoffe de l’univers
Traduction:
Editions: Flammarion

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Leçon ancestrale (Christian Bobin)

Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2022



Leçon ancestrale, coutume venue de la nuit des temps :
attendre infiniment, mais sans rien attendre de personne.

(Christian Bobin)

 

 

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La route des fourmis (Constantin Abaluta)

Posted by arbrealettres sur 26 novembre 2022




    
La route des fourmis

par la maison de ma tante passe la route des fourmis,
cette route ancestrale attestée par les chroniques de l’Orient.
Les fourmis montent du jardin de la voisine, le long d’une lézarde dans le mur.
Dans la salle de bains, elles valsent sur les dalles blanches et bleues,
traversent le panier à linge, la paroi et soudain, dans le salon,
elles défilent sur le cadre doré de la glace ronde.

***

(Constantin Abaluta)

Traduction de Carl Norac et d’Annie Bentoïu

 

Recueil: Poésies du Monde
Traduction:
Editions: Seghers

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Et si nos mains avaient une mémoire ancestrale (Hamid Tibouchi)

Posted by arbrealettres sur 26 octobre 2022



Et si nos mains avaient une mémoire ancestrale
de la préhistoire à nos jours une bibliothèque de gestes
en quelque sorte dans laquelle elles puiseraient
ce qui leur convient

(Hamid Tibouchi)

Illustration: Florian Mermin

 

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CLOUÉE (Marina Tsetaeva)

Posted by arbrealettres sur 17 août 2019




Illustration: Salvador Dali

    
CLOUÉE

Clouée au pilori de la honte
D’une conscience ancestrale,
Serpent au coeur et marque rouge au front,
Je dois crier mon innocence.

J’affirme que règne dans mon coeur
La paix sereine d’une communiante.
Et que, main tendue, sans pudeur
J’ai mendié sur les places le bonheur.

Fouillez vous-mêmes tous mes coffres
Suis-je devenue aveugle ? Dites,
Où est l’argent, où l’or ? Car dans ma main
Je tiens — quoi ? Une poignée de poussière.

C’est tout ce que j’ai su, mendiante flatteuse,
Reprendre à ceux qui tiennent le bonheur
Et que j’emporterai dans le creux de ma main,
Au pays des amours silencieuses.

(Marina Tsetaeva)

 

Recueil: Mon dernier livre 1940
Traduction: Véronique Lossky
Editions: Cerf

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TOTEM (Anne Goyen)

Posted by arbrealettres sur 23 avril 2018




Illustration
    
TOTEM

Arborant
Les blessures
De nos faiblesses
Les cicatrices
De nos vaillances
Les stigmates gravés
Dans nos chairs
Tu brandis les figures
Aux yeux obliques
De nos destins
Totem
Fidèle
Et vivante vigie
Au royaume
Des ancestrales sagesses.

(Anne Goyen)

 

Recueil: Arbres, soyez
Traduction:
Editions: Ad Solem

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Parler d’amour (Charles Dobzynski)

Posted by arbrealettres sur 9 mars 2018




    
Parler d’amour
n’a pas de sens
quand on ne vit pas tout entier
hors du noyau
dans le pur
l’ancestral
non-dit.

(Charles Dobzynski)

 

Recueil: J’ai failli la perdre
Traduction:
Editions: De la Différence

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Ô ma ravissante vestale des irrévés rivages (Jean-Claude Demay)

Posted by arbrealettres sur 27 janvier 2017



vestale-930

Ô ma ravissante vestale des irrévés rivages
telle cette innoyée naïade tournoyant sur les flots,
tes ophéliaques iliaques offrent bien des ithaques,

me suis-je reposé à tes douces épaules hanséatiquement attiques ancestrales,
aurai-je approximé les cimes de tes pleurs, lesquels m’ont révélé les voiles de splendeur,
ai-je donc dérivé en tes très hautes tresses, scintillait ta couronne d’étoiles aux azurs,

tu étais sûrement la plus belle de toutes les femmes rencontrées au hasard de ma route,
je me suis arrêté aux auberges de neige, tout au fond de mon verre flottait ton sourire,
or j’ai bu toute entière ta tendresse étendue aux limites du monde et de la création.

(Jean-Claude Demay)

 

 

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