Posts Tagged ‘antilope’
Posted by arbrealettres sur 25 janvier 2023

Illustration: Etienne Adolphe Piot
Dans tout ce qui existe à voir,
est-il objet plus beau
que le visage d’une jeune fille
aux yeux d’antilope
et vous souriant d’amour ?
Dans les choses que l’on respire,
y a-t-il rien de plus suave
que le souffle de sa bouche ?
Dans ce que l’on entend,
est-il rien de plus harmonieux
que sa voix ?
Dans les choses que l’on mange,
est-il rien de plus délicieux
que la saveur du frais bourgeon de ses lèvres ?
Dans le domaine du toucher,
sent-on rien de plus doux
que son corps ?
Qu’y a-t-il de mieux à voir en pensée
que l’image d’une jeune fille nouvelle éclose ?
Partout, ceux dont le coeur est aimant
éprouvent une émotion qui vient d’elle !
(Bhartrihari) (VIIe siècle)
Recueil: Un feu au coeur du vent Trésor de la poésie indienne Des Védas au XXIème siècle
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Bhartrihari), aimer, amour, antilope, éclore, émotion, éprouver, beau, bouche, bourgein, chose, coeur, corps, délicieux, domaine, doux, entendre, exister, frais, harmonieux, image, jeune fille, lèvres, manger, mieux, objet, pensée, respirer, rien, saveur, sentir, souffle, sourire, suave, toucher, tout, venir, visage, voir, voix, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 5 septembre 2022

l’antilope sait bien qu’un lion la mangera,
elle reste gracieuse.
(Bernard Dimey)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Bernard Dimey), antilope, gracieux, lion, manger | 14 Comments »
Posted by arbrealettres sur 29 mai 2022

Illustration: Etienne Adolphe Piot
CENTURIES
Dans tout ce qui existe à voir, est-il objet plus beau
que le visage d’une jeune fille aux yeux d’antilope et
vous souriant d’amour ?
Dans les choses que l’on respire, y a-t-il rien de plus suave
que le souffle de sa bouche ? Dans ce que l’on entend, est-il
rien de plus harmonieux que sa voix ?
Dans les choses que l’on mange, est-il rien de plus délicieux
que la saveur du frais bourgeon de ses lèvres ?
Dans le domaine du toucher, sent-on rien de plus doux que son corps ?
Qu’y a-t-il de mieux à voir en pensée que l’image
d’une jeune fille nouvelle éclose ? Partout, ceux dont le coeur
est aimant éprouvent une émotion qui vient d’elle !
(Bhartrihari)
Recueil: 35 siècles de poésie amoureuse
Traduction:
Editions: Saint-Germain-des-Prés Le Cherche-Midi
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Posted in poésie | Tagué: (Bhartrihari), aimant, amour, antilope, éclos, émotion, éprouver, beau, bouche, bourgeon, coeur, corps, délicieux, domaine, doux, entendre, exister, frais, harmonieux, image, jeune fille, lèvres, manger, nouveau, objet, pensée, respirer, saveur, souffle, sourire, suave, toucher, venir, voir, voix, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 décembre 2020

TELLE QU’ELLE EST
Quand tu marches – ô Azizé – la gazelle se juge pesante et l’antilope entravée.
Quand tu souris – ô Azizé – les perles perdent aussitôt leur orient et les roses s’effeuillent, dépitées d’exhaler un parfum si grossier.
Quand tu chantes – ô Azizé – la fauvette critique le merle et le rossignol se tient coi.
Mais quand tu querelles – ô Azizé – le vézir et le calender se chamaillent et l’humanité entière doute de la bonté.
(Anonyme)
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Posted in poésie | Tagué: (anonyme), antilope, bonté, coi, critiquer, dépité, douter, elle, entier, entraver, exhaler, fauvette, gazelle, grossier, humanité, marcher, merle, Orient, parfum, perdre, perle, pesant, quereller, rose, rossignol, s'effeuiller, se chamailler, se juger, sourire | 5 Comments »
Posted by arbrealettres sur 4 février 2020

Rondeau des antilopes
Les belles antilopes
Des savanes galopent
Mais les lions salivent
Une tendre escalope
C’est meilleur qu’une endive !
Jusqu’à Tananarive
Et de Brive aux Maldive
En Asie, en Europe
Ils chassent ils poursuivent
Les belles antilopes
Sans cesse elles s’esquivent
Jamais ils n’y arrivent
Et les lions invectivent
Tandis qu’au loin galopent
Les belles antilopes
(Jacques Roubaud)
Recueil: Rondeaux poésies
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Jacques Roubaud), antilope, arriver, beau, chasser, endive, escalope, galoper, invectiver, lion, meilleur, poursuivre, rondeau, s'esquiver, saliver, sans cess, savane, tendre | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 2 janvier 2019

La mémoire
Souvent, lorsque la main sur les yeux je médite,
Elle m’apparaît, svelte et la tête petite,
Avec ses blonds cheveux coupés courts sur le front.
Trouverai-je jamais des mots qui la peindront,
La chère vision que malgré moi j’ai fuie ?
Qu’est auprès de son teint la rose après la pluie ?
Peut-on comparer même au chant du bengali
Son exotique accent, si clair et si joli ?
Est-il une grenade entr’ouverte qui rende
L’incarnat de sa bouche adorablement grande ?
Oui, les astres sont purs, mais aucun, dans les cieux,
Aucun n’est éclatant et pur comme ses yeux ;
Et l’antilope errant sous le taillis humide
N’a pas ce long regard lumineux et timide.
Ah ! devant tant de grâce et de charme innocent,
Le poète qui veut décrire est impuissant ;
Mais l’amant peut du moins s’écrier : « Sois bénie,
O faculté sublime à l’égal du génie,
Mémoire, qui me rends son sourire et sa voix,
Et qui fais qu’exilé loin d’elle, je la vois ! »
(François Coppée)
Illustration: Gene Pressler
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Posted in poésie | Tagué: (François Coppée), adorablement, amant, antilope, apparaître, bénie, blond, chère, cheveu, exilé, génie, grâce, impuissant, innocent, lumineux, méditer, mémoire, pluie, pur, s'écrier, sublime, taillis, timide, vision, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 8 mars 2018

Demain
Nous glisserons sur un fleuve royal
Et chaque été nous prendrons dans nos mains
L’or jaillissant d’un tout nouveau langage,
Nous serons clairs et simples comme l’eau.
Je t’aimerai car tu seras ma lèvre
L’ombre des mots caressera ta joue
D’une aile fraîche et nous suivrons leurs vols
Mais nous tairons le nom de notre terre.
Chaque pensée est un saut d’antilope
Pour éveiller nos intimes forêts.
Chaque écureuil se nourrira d’un rêve
Qu’entre nos doigts nous aurons fait mûrir.
Au confluent des tigres et des mers,
Nous nous boirons comme terre et rosée.
Ce sera l’aube et dans sa main de flamme
Nous renaîtrons porteurs de nos ferments.
(Robert Sabatier)
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Posted in poésie | Tagué: (Robert Sabatier), aimer, antilope, aube, écureuil, été, éveiller, boire, caresser, clair, demain, ferment, flamme, fleuve, forêt, glisser, intime, jaillir, langage, lèvre, main, mûrir, ombre, or, pensée, porteur, prendre, rêve, renaître, se nourrir, simple, suivre, taire, vol | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 décembre 2017

éblouir la raison devenue orchidée
abstraits comme océans qui dorment
concrets comme la transparence
privée de ses deux ailes
notre absolu formé d’oranges trop boudeuses
notre ferveur plus exigeante
que l’antilope nourrie de poèmes
être d’être en sursis comme un mot murmuré
qui n’ose devenir diamant pur
être d’être la chair caressée de l’absence
(Joë Bousquet)
Recueil: Poèmes, un
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Joë Bousquet), absence, absolu, abstrait, aile, antilope, éblouir, boudeur, caresse, chair, concret, devenir, diamant, dormir, en sursis, exigeant, ferveur, mot, murmurer, nourri, océan, orange, orchidée, oser, poème, privé, pur, raison, transparence | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 7 décembre 2017

Je vis pour adorer
un ou deux mots
imprononcés,
imprononçables :
ceux qu’on devine
une heure avant le jour
dans l’oeil de l’antilope
qui lentement s’étire
entre deux arbres somnolents
(Joë Bousquet)
Recueil: Poèmes, un
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Joë Bousquet), adorer, antilope, arbre, deviner, heure, imprononçable, imprononcé, jour, lentement, mot, oeil, s'étirer, somnolent, vivre | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 mai 2017

Les mots c’est une roue en mouvement et pourrais-je ordonner leur vertige ?
Ma voix s’aiguise à cette meule.
Gel et silence : le simple cri d’une herbe bouleverserait ce désert.
Découverte surprenante : hennir et devenir vert !
Un arbre s’ébroue, un cheval se couvre de feuilles.
Étendues raides, et pourtant nul coup n’a retenti :
antilopes de la joie, si beaux cadavres.
Qui dérange ainsi le damier de la nuit ? Il va falloir couper cette infatigable main.
L’encre aux doigts d’énigme, les hiéroglyphes de la page.
À peine délivré des mailles de la pensée, je retombe dans les rets du chant.
Être un instant cette mouette qui équilibre toute la mer !
(Jules Tordjman)
Illustration: ArbreaPhotos
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Posted in poésie | Tagué: (Jules Tordjman), antilope, énigme, équilibre, bouleverser, cadavre, cheval, cri, damier, découverte, délivré, déranger, désert, encre, feuille, gel, hennir, hiéroglyphe, instant, joie, maille, main, mer, meule, mot, mouette, mouvement, nuit, ordonner, rêts, retomber, roue, s'aiguiser, se couvrir, silence, surprenant, vertige, voix | 1 Comment »