Posts Tagged ‘arpège’
Posted by arbrealettres sur 9 décembre 2021

Je me rappelle ce reflet
D’un cierge sur la dalle de l’église
Où mes yeux descendus de la voûte
Croyaient voir dans le ciel renversé
Une étoile danser.
Elle n’a pas fini, à travers les années,
Les printemps, les hivers,
Les roses et les neiges
Dans ce carré de ciel
Ses lumineux arpèges.
Non, pour personne, fût-ce un dieu,
Retombé de l’antique atmosphère,
Je ne donnerais ce reflet
De l’étoile première,
Ballerine du ciel dont le pas fêtait Dieu
Sur le rythme éternel de la danse des mondes
Dans l’espace élargi de mes yeux :
Signe de son pouvoir par l’allure et le nombre.
(Franz Hellens)
Illustration: ArbreaPhotos
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Franz Hellens), allure, année, antique, arpège, atmosphère, église, éternel, étoile, ballerine, ciel, cierge, croire, dalle, danse, Dieu, finir, hiver, pouvoir, printemps, reflet, rythme, se rappeler, voûte | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 22 avril 2018

Sombre forêt
Loin vont tes arpèges
Violons et guitares
Gardent la voix des ramures
Le souvenir des larmes
Sous l’écorce.
(Anne Goyen)
Recueil: Arbres, soyez
Traduction:
Editions: Ad Solem
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Anne Goyen), arpège, écorce, forêt, garder, guitare, larme, loin, rameau, sombre, souvenir, violon, voix | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 20 juillet 2017

POUR CECILIA GUTIERREZ NAJERA Y MAILLEFERT
Dans le berceau sans pareil naquit la divine
Enfant aux yeux profonds et à la démarche légère,
Son père le tissa pour elle de merveilleuse
Musique d’azur et d’oeillets de neige.
Du soleil vorace et de la cime andine,
Apportant de la myrrhe nouvelle, le cortège de bardes
Vint répandre sur le berceau fragile
Un parfum de myosotis et une clarté de nards.
Aux ailes pâles de l’arpège,
Enlacé au berceau tressé,
Le barde royal accrocha une liane fine
De doux opale et clair de lune.
Dans les mains tremblantes et anxieuses
De l’heureuse mère, comme premier collier,
Le barde créateur versa la chaste perle
Et l’iris de son écrin idéal.
De son petit palais étincelant
Sortit la mystique enfant, comme s’élève
Blanche et bleue, dans l’espace solennel,
Le sein rempli de larmes, la nuée.
Ils sont verts les yeux de l’ensorceleuse
Enfant et le regard y tremble
Comme l’onde vierge de la mer voyageuse
Surprise en sa course dans un coquillage nacré.
Fine et sévère comme l’art austère,
Elle pose sur l’existence un pied ailé,
Elle a le chant et l’inquiétude d’un oiseau
Et sa main est le creux d’un bijou.
Enfant, si le monde infidèle au barde divin
Dérobe les magies dont il ourla ton berceau,
Toi tu lui orneras à nouveau le merveilleux
Vers de doux opale et clair de lune.
(José Marti)
Illustration: Berthe Morisot
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (José Marti), arpège, austère, écrin, barde, berceau, bijou, chant, cime, collier, créateur, divin, ensorceleuse, existence, fragile, heureuse, inquiétude, iris, larme, légère, lune, magie, merveilleuse, musique, myrrhe, nard, neige, nuée, oiseau, opale, parfum, perle, sein, solennel, tisser, voyageuse | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 janvier 2017

Aimer d’amour, aimer
Pleurer d’amour, pleurer, c’est parfois chose exquise,
C’est parfois chose exquise, enfant : dans un lis blanc
C’est l’espoir qui dépose, encor vierge et tremblant,
Les perles dont le cœur extasié se grise ;
Pleurer d’amour, pleurer, c’est parfois chose exquise.
Aimer d’amour, aimer, toute la vie est là,
Toute la vie est là : c’est un échange d’ailes
Pour deux cœurs confondant leurs battements fidèles,
Vers l’infini bonheur que Dieu même étoila ;
Aimer d’amour, aimer, toute la vie est là.
Souffrir d’amour, souffrir, c’est tout l’être qui vibre,
C’est tout l’être qui vibre aux doigts de la Douleur
Dont l’arpège de feu va hurlant sur le cœur
D’épouvante meurtri, mis à nu fibre à fibre ;
Souffrir d’amour, souffrir, c’est tout l’être qui vibre.
Mourir d’amour, mourir, bientôt je le saurai ;
Mourir d’amour, mourir : – Calme après la tempête ;
Regrets de l’Infidèle et ses pleurs. – Une fête…
L’adieu, le chant funèbre et doux : « Dies iræ. »
Mourir d’amour, mourir, bientôt je le saurai.
(Antoine de Bengy-Puyvallée)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in méditations, poésie | Tagué: (Antoine de Bengy-Puyvallée), adieu, aile, aimer, amour, arpège, échange, étoiler, battement, blanc, bonheur, calme, chant, coeur, Dieu, doux, enfant, exquis, extasié, fidèle, hurler, infidèle, lis, mourir, perle, pleur, pleurer, regret, tempête, vie | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 5 octobre 2016

Retouche au salon
tiré d’un arbre à romance
le piano roux drogué d’arpèges
par une fille en espérance
nargue les chaises
(Daniel Boulanger)
Illustration
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Daniel Boulanger), arbre, arpège, chaise, espérance, fille, narguer, piano, salon | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 21 décembre 2015

Carnaval
Venise pour le bal s’habille.
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.
Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d’une note fantasque
Cassandre son souffre-douleurs.
Battant de l’aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un écueil,
Le blanc Pierrot, par une blanche,
Passe la tête et cligne l’oeil.
Le Docteur bolonais rabâche
Avec la basse aux sons traînés;
Polichinelle, qui se fâche,
Se trouve une croche pour nez.
Heurtant Trivelin qui se mouche
Avec un trille extravagant,
A Colombine Scaramouche
Rend son éventail ou son gant.
Sur une cadence se glisse
Un domino ne laissant voir
Qu’un malin regard en coulisse
Aux paupières de satin noir.
Ah! fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m’a dit : C’est elle !
Malgré tes réseaux, j’en suis sûr,
Et j’ai reconnu, rose et fraîche,
Sous l’affreux profil de carton,
Sa lèvre au fin duvet de pêche,
Et la mouche de son menton.
(Théophile Gautier)
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Théophile Gautier), affreux, Arlequin, arpège, cadence, carnaval, Colombine, coulisse, dentelle, domino, duvet, fantasque, fraîche, lèvre, masque, menton, mouche, pêche, Pierrot, Polichinelle, reconnaître, regard, rose, Venise | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 23 août 2015

RETOUCHE A LA MONTAGNE
Les chemins en arpège
porteurs de ces petites notes noires
qui sont le chant de Dieu
mes semblables têtus
perdus qu’ils croient
mais placés dans l’ordre de la sublime voix.
Touche la bosse du monde,
bonheur.
Des cloches, des prairies.
Qui parle derrière la simplicité?
(Daniel Boulanger)
Illustration: ArbreaPhotos
WordPress:
J’aime chargement…
Posted in poésie | Tagué: (Daniel Boulanger), arpège, bonheur, bosse, chant, chemin, cloche, derrière, Dieu, montagne, note, parler, perdu, prairie, simplicité, sublime, têtu, voix | Leave a Comment »