Posts Tagged ‘aspiré’
Agonie (Andrée Chedid)
Posted by arbrealettres sur 26 décembre 2019
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MONK EN SON SILENCE (Zéno Bianu)
Posted by arbrealettres sur 8 août 2017
MONK EN SON SILENCE
pour Yves Buin
Corps et cosmos synchronisés —
la musique naît en moi
sans arrêt
*
Présence absente
absence présente —
un imprécision qui tombe pile
*
Je flotte en dansant —
je rends
plus élégante
*
Chantiers d’énigmes
plénitudes ambrées —
je suis le maître de la dislocation
*
Une musique espiègle —
au beau milieu
d’un champ de ruines
*
Sentinelle de l’insondable —
d’une seule pièce
parce que démembré
*
Je joue au dépourvu —
j’appartiens
à la lignée du murmure farouche
*
D’espace en espace —
aspiré
par un seul point de beauté
*
Silence —
le fakir en sueur
rentre dans sa coquille d’absolu
(Zéno Bianu)
Recueil: Satori Express
Editions: Le Castor Astral
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JE TE NOMME… (René Guyomard)
Posted by arbrealettres sur 1 mars 2017
JE TE NOMME…
Visage je te nomme
Pour rien pour le temps d’une promesse
Luisante ardoise sous la pluie
Pour la solitude d’une ville
Serrant sur son corsage les étendues de sable
Pour toi-même pour la pomme éclatée
Dans l’herbe où le vent cherche ses petits
Je te nomme pour la rosée amoureuse
Qui perle au bord des cils et se mêle à la cendre
Et pour les cris flottant au loin sur les marais
Et pour l’oiseau gorgé de silence et de nuit
Je te nomme pour toi pour celui que tu fus
Visage goutte d’eau par le ciel aspirée.
(René Guyomard)
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Le gant de crin (Pierre Reverdy)
Posted by arbrealettres sur 20 novembre 2016
Le gant de crin
Je ne suis pas, au surplus, à la recherche d’une forme quelconque.
Je n’en connais pas qu’il me plairait de revêtir.
Si j’en connaissais une toute prête,
je n’aurais même pas le courage de tenter le moindre effort pour l’atteindre.
Le poète doit chercher, partout et en lui-même, la vraie substance poétique,
et c’est cette substance qui lui impose la seule forme qui lui soit nécessaire.
Mais, ce qui m’absorbe plus que tout autre détail du problème,
c’est cette identité de la destinée poétique et de la destinée humaine.
Cette marche incertaine et précaire sur le vide, aspiré par en haut, attiré par en bas,
avec l’effroi à peine contenu d’une chute sans nom
et l’espoir toujours mal chevillé d’une fin ou d’un éternel commencement
dans l’éblouissement sans tourbillon de la lumière.
(Pierre Reverdy)
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L’éclaircie (Luc Dietrich)
Posted by arbrealettres sur 11 septembre 2016
L’éclaircie
Dans la pâte des nuages une trouée se fait.
Les tiges et les troncs oscillent, la tête des arbres tourne
aspirée par la lumière comme par la véhémence du vide.
(Luc Dietrich)
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UNE APPARENCE DE SOUPIRAIL (Jacques Dupin)
Posted by arbrealettres sur 8 octobre 2015
UNE APPARENCE DE SOUPIRAIL
Écrire comme si je n’étais pas né. Les mots
antérieurs : écroulés, dénudés, aspirés par le gouffre.
Écrire sans les mots, comme si je naissais.
Tes travaux de couture : une aiguille vers le-nord,
une aiguille vers le sud, une aiguille vers le coeur…
Une aiguille plus fine pénétrant l’aiguille : douleur
percée à jour, clarté nue.
J’étais pour elle sous l’écaille, l’oeil immense et bleu
d’un caméléon de préhistoire. La lucidité d’avant
l’immersion.
(Jacques Dupin)
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