Posts Tagged ‘aspirer’
Posted by arbrealettres sur 19 mai 2023

Illustration: Jeanne Fonseca
L’amour est en moi ,
Mais , à qui puis-je le donner ?
Ce bonheur enfoui au fond de moi ,
Avec qui puis-je le partager ?
La vie à laquelle j’aspire ,
Incluse deux êtres
Un être aimé , un être aimant ,
Un être aimant , un être aimé .
Donnez nous notre chance …
L’espoir persiste ,
Je crois en la vie ,
J’attends …
(Sandrine Faivre)
Recueil: Le Damier 6
Editions: France Europe
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Posted in poésie | Tagué: (Sandrine Faivre), aimant, aimer, amour, aspirer, attendre, être, bonjeur, chance, croire, donner, enfouir, espoir, fond, inclure, partager, persister, pouvoir, vie | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 10 mai 2023

Illustration: Joseph Galante
LE POSTE DÉSERT
Une route attire les yeux au point de mire.
Toute route ! Mais celle-là qui part du coeur
et se perd dans les brumes proches, à venir,
aspirée par le grondement muet du gouffre,
le souffle au coeur, l’énorme souffle sans odeur,
je la connais avec ses arbres à contre jour,
et les cris des oiseaux venus d’un autre monde.
Quels cris?
On n’entend crisser que les corps qui souffrent
(baignés d’un soleil noir qui monte à contre-jour).
Un seul poste désert, quand la route est coupée.
La voix du fond répond : le creux en toi te sonde.
Maintenant, dans ton coeur, où le temps s’est vidé.
(Jean Mambrino)
Recueil: Anthologie de la poésie française du XXè siècle
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Jean Mambrino), arbre, aspirer, attirer, à venir, énorme, baigner, brume, coeur, connaître, contre-jour, corps, couper, creux, cri, crisser, désert, entendre, fond, gouffre, grondement, mire, monde, monter, muet, noir, odeur, oiseau, partir, point, poset, poste, proche, répondre, route, se perdre, soleil, sonder, souffrir, temps, venir, vider, voix, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 31 mars 2023
Illustration: Edvard Munch
Plongé dans la vase au milieu
des vermines et du limon —
J’aspirais à remonter à la surface –
Je sortis la tête de l’eau —
et j’aperçus alors le cygne —
sa blancheur étincelante —
les lignes pures
auxquelles j’aspirais
…
Moi qui savais ce qu’il y avait
sous la surface lisse
je ne pouvais pas m’unir avec
quelqu’un vivant au milieu
des illusions — sur la surface
lisse qui reflétait les couleurs
pures de l’air
(Edvard Munch)
Recueil: Mots de Munch
Traduction: Hélène Hervieu
Editions: de la réunion des grands musées nationaux – Grand Palais
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Edvard Munch), air, apercevoir, aspirer, étincelant, blancheur, couleur, cygne, eau, illusion, ligne, limon, lisse, milieu, plongé, pur, quelqu'un, refléter, remonter, s'unir, savoir, sortir, surface, tête, vase, vermine, vivant | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 novembre 2022
Illustration: Julien Bourdon
[…]
Les morts
Manipulés
Tassés sur eux-mêmes
Aspirés du dedans
Les morts qui tombent et se défont
Sous nos yeux
Dans ce silence qui injurie
Aux choses innocentes
Les morts visibles
Se taisent
Leur poids nous nie
Et nous exclut leur pesanteur
De cire
Tels nous serons
Nonobstant la lumière
(Jean-Marie Barnaud)
Recueil: Sous l’imperturbable clarté Choix de poèmes 1983-2014
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Jean-Marie Barnaud), aspirer, chose, ciré, dedans, exclure, injurier, innocent, lumière, manipuler, mort, nier, nonobstant, pesanteur, poids, se défaire, se taire, silence, tasser, tomber, visible, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 3 novembre 2022
![Sarolta Bán ion16 [1280x768]](https://arbrealettres.files.wordpress.com/2013/11/sarolta-bc3a1n-ion16-1280x768.jpg?w=768&h=768)
Il y a un chemin, une possibilité de chemin
Et il y a également un signe
Qui est donné à certains,
Mais certains sont indignes.
Entre les fleurs du canapé
Mes yeux se frayaient un chemin
Je renonce à me disculper,
Il y a l’oeil et puis la main.
La possibilité de vivre
Commence dans le regard de l’autre
Tes yeux m’aspirent et je m’enivre,
Je me sens lavé de mes fautes.
La délivrance, je sens venir la délivrance
Et la vie libre, où se tient-elle ?
Certaines minutes sont vraiment belles,
Je reconnais mon innocence.
(Michel Houellebecq)
Illustration: Sarolta Bán
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Posted by arbrealettres sur 10 octobre 2022

Illustration: Christelle Fontenoy
La belle vieille
Cloris, que dans mon temps j’ai si longtemps servie
Et que ma passion montre à tout l’univers,
Ne veux-tu pas changer le destin de ma vie
Et donner de beaux jours à mes derniers hivers ?
N’oppose plus ton deuil au bonheur où j’aspire.
Ton visage est-il fait pour demeurer voilé ?
Sors de ta nuit funèbre, et permets que j’admire
Les divines clartés des yeux qui m’ont brûlé.
Où s’enfuit ta prudence acquise et naturelle ?
Qu’est-ce que ton esprit a fait de sa vigueur ?
La folle vanité de paraître fidèle
Aux cendres d’un jaloux, m’expose à ta rigueur.
Eusses-tu fait le voeu d’un éternel veuvage
Pour l’honneur du mari que ton lit a perdu
Et trouvé des Césars dans ton haut parentage,
Ton amour est un bien qui m’est justement dû.
Qu’on a vu revenir de malheurs et de joies,
Qu’on a vu trébucher de peuples et de rois,
Qu’on a pleuré d’Hectors, qu’on a brûlé de Troies
Depuis que mon courage a fléchi sous tes lois !
Ce n’est pas d’aujourd’hui que je suis ta conquête,
Huit lustres ont suivi le jour que tu me pris,
Et j’ai fidèlement aimé ta belle tête
Sous des cheveux châtains et sous des cheveux gris.
C’est de tes jeunes yeux que mon ardeur est née ;
C’est de leurs premiers traits que je fus abattu ;
Mais tant que tu brûlas du flambeau d’hyménée,
Mon amour se cacha pour plaire à ta vertu.
Je sais de quel respect il faut que je t’honore
Et mes ressentiments ne l’ont pas violé.
Si quelquefois j’ai dit le soin qui me dévore,
C’est à des confidents qui n’ont jamais parlé.
Pour adoucir l’aigreur des peines que j’endure
Je me plains aux rochers et demande conseil
A ces vieilles forêts dont l’épaisse verdure
Fait de si belles nuits en dépit du soleil.
L’âme pleine d’amour et de mélancolie
Et couché sur des fleurs et sous des orangers,
J’ai montré ma blessure aux deux mers d’Italie
Et fait dire ton nom aux échos étrangers.
Ce fleuve impérieux à qui tout fit hommage
Et dont Neptune même endure le mépris,
A su qu’en mon esprit j’adorais ton image
Au lieu de chercher Rome en ses vastes débris.
Cloris, la passion que mon coeur t’a jurée
Ne trouve point d’exemple aux siècles les plus vieux.
Amour et la nature admirent la durée
Du feu de mes désirs et du feu de tes yeux.
La beauté qui te suit depuis ton premier âge
Au déclin de tes jours ne veut pas te laisser,
Et le temps, orgueilleux d’avoir fait ton visage,
En conserve l’éclat et craint de l’effacer.
Regarde sans frayeur la fin de toutes choses,
Consulte le miroir avec des yeux contents.
On ne voit point tomber ni tes lys, ni tes roses,
Et l’hiver de ta vie est ton second printemps.
Pour moi, je cède aux ans ; et ma tête chenue
M’apprend qu’il faut quitter les hommes et le jour.
Mon sang se refroidit ; ma force diminue
Et je serais sans feu si j’étais sans amour.
C’est dans peu de matins que je croîtrai le nombre
De ceux à qui la Parque a ravi la clarté !
Oh ! qu’on oira souvent les plaintes de mon ombre
Accuser tes mépris de m’avoir maltraité !
Que feras-tu, Cloris, pour honorer ma cendre ?
Pourras-tu sans regret ouïr parler de moi ?
Et le mort que tu plains te pourra-t-il défendre
De blâmer ta rigueur et de louer ma foi ?
Si je voyais la fin de l’âge qui te reste,
Ma raison tomberait sous l’excès de mon deuil ;
Je pleurerais sans cesse un malheur si funeste
Et ferais jour et nuit l’amour à ton cercueil !
(François Maynard)
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Posted in poésie | Tagué: (François Maynard), abbatre, accuser, acquérir, admirer, adorer, aimer, amour, apprendre, ardeur, aspirer, âge, écho, éclat, épais, éternel, étranger, beau, beauté, blâmer, blessure, bonheur, brûler, céder, César, cendre, cercueil, changer, chenu, cheveux, clarté, coeur, conquête, conseil, conserver, consulter, content, courage, craindre, croître, débris, déclin, défendre, désir, dû, demander, demeurer, dernier, destin, deuil, diminuer, divin, donner, effacer, endurer, esprit, excès, exemple, faire, feu, fidèle, flambeau, fléchir, fleuve, foi, forêt, force, fou, frayeur, funèbre, funeste, Hector, hiver, hommage, homme, honneur, honorer, image, impérieux, jaloux, joie, jour, jurer, laisser, lit, Loi, longtemps, louer, lustre, lys, malheur, maltraiter, mari, mélancolie, mépris, mer, miroir, montrer, nature, naturel, nuit, opposer, orgueilleux, ouïr, paraître, parentage, passion, perdre, permettre, peuple, plaindre, plainte, plaire, plein, pleurer, prendre, printemps, prudence, quitter, raison, ravir, regarder, respect, ressentiment, revenir, rigueur, rocher, roi, rose, s'enfuir, sang, sans cesse, se cacher, se refroidir, second, servir, siècle, soin, soleil, sortir, tête, temps, tomber, trébiucher, Troie, trouver, univers, vanité, verdure, vertu, veuvage, vie, vieux, violer, visage, voeu, voiler, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 juin 2022

Roses du soir
Des roses sur la mer, des roses dans le soir,
Et toi qui viens de loin, les mains lourdes de roses !
J’aspire ta beauté. Le couchant fait pleuvoir
Ses fines cendres d’or et ses poussières roses…
Des roses sur la mer, des roses dans le soir.
Un songe évocateur tient mes paupières closes.
J’attends, ne sachant trop ce que j’attends en vain,
Devant la mer pareille aux boucliers d’airain,
Et te voici venue en m’apportant des roses…
Ô roses dans le ciel et le soir ! Ô mes roses !
(Renée Vivien)
Recueil: Poésie au féminin
Traduction:
Editions: Folio
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Posted in poésie | Tagué: (Renée Vivien), airain, apporter, aspirer, attendre, évocateur, beauté, bouclier, cendre, ciel, clos, couchant, fine, loin, lourd, main, mer, pareil, paupière, pleuvoir, poussière, rose, savoir, soir, songe, tenir, vain, venir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 décembre 2021

Orties et prêles,
nous n’aspirions qu’à l’autre rive,
elle est cette brise au long de la route.
(Pierre Dhainaut)
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Posted in poésie | Tagué: (Pierre Dhainaut), aspirer, brise, ortie, prêle, rive, route | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 15 novembre 2021

Il me faut souvent
Plus penser que dire
Sans montrer comment,
Où mon coeur aspire.
Feignant de sourire
Quand je suis très triste,
Il me faut souvent
Plus penser que dire.
Je tousse et soupire
Pour secrètement
Cacher mon tourment.
Intime supplice,
Plus penser que dire!
(Charles d’Orléans)
Illustration: Odilon Redon
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Posted by arbrealettres sur 1 octobre 2021
Recueil: Le poème Exercice spirituel
Traduction:
Editions: Ad Solem
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Gérard Bocholer), apparition, aspirer, exercice, invisible, parole, poétique, provoquer, surgissement | 4 Comments »