Posts Tagged ‘au large’
Posted by arbrealettres sur 26 octobre 2022

DEUXIÈME RETOUCHE A L’ANGOISSE
Sur le plan de la mer et du ciel
dont les lumières s’encastrent
jusqu’à s’évanouir
une barque tremble
pareille à l’interrogation de l’homme
au large du bonheur
(Daniel Boulanger)
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Posted in poésie | Tagué: (Daniel Boulanger), angoisse, au large, barque, bonheur, ciel, homme, interrogation, lumière, mer, plan, s'évanouir, trembler | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 18 mai 2022

Illustration
Invention de Mars
Aubes d’argent sur des champs
D’herbes jamais vues, où le vent
Passe au large et doucement, dans un silence
D’émeraudes éternelles. Mouvement
De ballet ou de lumière purifiée,
Lents canaux de Mars que j’invente
Dans mon humain langage condamné.
***
Invenção de Marte
Madrugadas de prata sobre campos
De nunca vistas ervas, onde o vento
Passa de largo e manso, num silêncio
De esmeraldas eternas. Movimento
De bailado ou de luz purificada,
Lentos canais de Marte que eu invento
Na minha humana fala condenada.
(José Saramago)
Recueil: Les poèmes possibles
Traduction: Nicole Siganos
Editions: Jacques Brémond
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Posted in poésie | Tagué: (José Saramago), argent, au large, aube, émeraude, éternel, ballet, canal, champ, condamner, doux, herbe, humain, inventer, invention, jamais, langage, lent, lumière, mars, mouvement, passer, purifier, silence, vent, voir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 16 décembre 2020

Illustration: ArbreaPhotos
CHANSON DE LA DERNIÈRE CHAMBRE
Si peu de chose à dire,
un si léger relief,
et déjà le soir tombe
et nous ne savons plus
que nous, cette baleine
d’ombres et d’insomnie
égarée sur la terre
avec un coeur de saule
ou de salade au vent.
Tout ça parce que la nuit
et parce que la mer
unissant leurs dix doigts
convolent en marées
dans le dos des marins
que nous sommes ici,
corps à corps amarrés,
mais la pensée au large
et si loin l’un de l’autre
à chercher dans l’obscur
une veine d’eau douce
qui parlerait pour nous
comme Jonas dressé
devant sa propre voix.
Le ciel est le plus précieux des biens dans l’existence.
Le seul qu’on puisse perdre le soir
et retrouver au matin, à sa place exacte, et lavé de frais.
(Guy Goffette)
Recueil: Le pêcheur d’eau
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Guy Goffette), amarrer, au large, égaré, être, baleine, bien, chambre, chanson, chercher, ciel, coeur, convoler, corps à corps, déjà, dernier, dire, doigt, dos, doux, dresser, eau, exact, existence, frais, insomnie, laver, léger, loin, marée, marin, matin, mer, nuit, obscur, ombre, parler, pensée, perdre, peu, précieux, relief, retrouver, salade, saule, savoir, soir, terre, tomber, unir, veine, vent | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 12 juin 2020

LES BEAUTES QUE LA VIE PRESENTE…
Les beautés que la vie présente, éparses,
Il ne faudrait pas les enfouir toutes.
O ta chair criant, ta chair qui frémit,
O les instants trop rares de la joie,
La mer sans île au large et sans falaises
Où viennent se briser les espérances
En vagues s’écroulant l’une sur l’autre.
O ma nuit de ténèbres habitée
Par trop peu d’étoiles pour dissiper
La bruine régnant sur le monde. Et puis
L’inutile faucille de la lune;
Telles des paons, égarées, les comètes;
Dans les cerveaux, ces mulots, les pensers;
Les rêves toujours guettés par les mites,
Et vous, les tristesses, les joies et vous,
Colères, douleurs, et vous les soucis,
Vous, les yeux, les seins, les mains en attente,
Vous, corps enlacés, vous corps délirants,
Toi, rythme du travail, marteau, faucille,
Toi, main fouillant la poche sans argent,
Les routes menant ou non quelque part,
Et le soupir que l’on ne peut dompter
Et tant d’autres choses, dites ou tues,
Même avant d’apparaître disparues,
Et toi, toi qui ne peux t’offrir le temps
Que met l’insecte à gravir un brin d’herbe.
Pourtant, si dans tes chants tu ne mets pas
Un peu de tout cela, plus pauvre encore
Sera ce monde en beautés mal pourvu…
Et non, cela je ne l’ai pas voulu…
(Mihai Beniuc)
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Posted in poésie | Tagué: (Mihai Beniuc), apparaître, argent, attente, au large, égarer, épars, étoile, île, beauté, bruine, cerveau, chair, chant, colère, comète, corps, crier, délirer, dire, disparu, dissiper, dompter, douleur, enfouir, enlacer, espérance, falaise, faucille, fouiller, frémir, gravir, guetter, habiter, herbe, insecte, instant, inutile, joie, lune, main, marteau, mener, mer, mettre, mite, monde, mulot, nuit, offrir, paon, pauvre, penser, peu, poche, pourvu, présenter, rare, règner, rêve, route, rythme, s'écrouler, se briser, sein, souci, soupir, ténèbres, temps, travail, tristesse, tuer, un peu, vague, venir, vie, vouloir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 avril 2018
Femmes qui passent
Femmes qui passent ne veut pas dire
qu’elles passent au large de moi
mais qu’elles passent à travers moi
regards allures et parfums
en y laissant de multiples traces
aussitôt gonflées comme un plumage
lequel tarde à se refermer
(Ludovic Janvier)
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Posted in poésie | Tagué: (Ludovic Janvier), allure, au large, au travers, femme, gonflée, parfum;trace, passer, plumage, regard, se refermer, tarder | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 14 mars 2018
Recueil: Sur le vif prodigue
Traduction:
Editions: Des Vanneaux
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Posted in poésie | Tagué: (Pierre Dhainaut), attirer, au large, battre, tempe | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 6 mars 2018

Illustration: Pascal Renoux
Vivante ou morte, Ô toi qui me connais si bien,
Laisse-moi t’approcher à la façon des hommes
Il fait nuit dans la pièce où tremble un oreiller
Comme un voilier qui sent venir la haute mer,
Et je ne comprends pas si je suis l’équipage
Ou l’adieu d’un bras nu resté sur le rivage.
Ah que j’arrête un jour ta chair à la dérive,
Toi qui vas éludant mon désir et le tien,
Au large de mes mains, qu’escortent des abîmes,
Quand mes pieds pour appui n’auront qu’un frêle bruit.
Un bruit de petit jour étouffé de ténèbres
Mais capable pourtant de toucher ta fenêtre
Et de la faire ouvrir.
(Jules Supervielle)
Recueil: Le forçat innocent suivi de Les amis inconnus
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted in poésie | Tagué: (Jules Supervielle), abîme, adieu, approcher, appui, arrêter, au large, éluder, équipage, étouffé, bras, bruit, capable, chair, comprendre, connaître, dérive, désir, escorter, façon, fenêtre, frêle, homme, laisser, main, mer, mort, nu, nuit, oreiller, ouvrir, pièce, pied, rester, rivage, ténèbres, toucher, trembler, venir, vivant, voilier | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 28 octobre 2017

jusqu’au bout du vent
on est au large
peu importe le lieu dans la langue
l’endroit précis d’une terre
on reconnaît
il n’y a pas d’ailleurs
sans savoir on avance
vers ce qui serait au-delà
de l’étroit
ou du ciel
on avance
et les mots familiers comme des bêtes
sans bruit tracent la route
et vont vite
(Antoine Emaz)
Illustration: Jean-Georges Cornélius
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Posted in poésie | Tagué: (Antoine Emaz), ailleurs, au large, au-delà, avancer, étroit, bête, ciel, familier, langue, lieu, mot, reconnaître, route, savoir, terre, tracer, vent | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 9 septembre 2017
Au large
Epiés par la mort
Brassés par l’existence
Nous sommes ce lieu d’un souffle
Trop vaste pour nos contours
Seule la musique résonne
Par-delà tous les sons
Seule se risque la poésie
Au plus large du temps.
(Andrée Chedid)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Andrée Chédid), au large, épié, brassé, contours, mort, musique, poésie, résonner, se risquer, son, souffle, temps, vaste | 2 Comments »
Posted by arbrealettres sur 7 août 2017

Illustration: Le Bernin
Ce soir, retire complètement mon esprit de mon corps,
afin que je n’aie plus ni forme ni nom en ce monde!
En ce moment je suis ivre en Toi, donne-moi une autre coupe!
Alors je serai effacé des deux mondes en Toi.
Lorsque je me serai anéanti en Toi et serai devenu ce que Tu sais,
alors je prendrai la coupe du non-être et je la boirai coupe après coupe
[…]
Donne-moi à chaque instant le vin du non-être;
lorsque je serai entré dans le non-être,
je ne ferai plus de différence entre la maison et son toit.
[…]
Soulève les vagues du non-être afin de m’emporter au large!
Jusqu’à quand arpenterai-je le rivage de l’Océan dans la crainte?
(Mawlana Rûmî)
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Mawlana Rûmî), anéanti, arpenter, au large, boire, complètement, corps, coupe, crainte, devenir, différence, donner, effacé, emporter, entrer, esprit, forme, ivre, maison, monde, nom, non-être, océan, prendre, retirer, rivage, soulever, toit, vague, vin | Leave a Comment »