AUX MIENS QUI ME RESTENT ET A TOUS MES AMIS
Plein de l’infini de mon âme,
Mon coeur, pour vous, forme des voeux
«De santé, de paix et de joie
— Je les ai tous offerts à Dieu.
C’est lui seul qui peut les bénir.
(Rosa Burel)
Editions: Bertout
Posted by arbrealettres sur 13 mai 2023
AUX MIENS QUI ME RESTENT ET A TOUS MES AMIS
Plein de l’infini de mon âme,
Mon coeur, pour vous, forme des voeux
«De santé, de paix et de joie
— Je les ai tous offerts à Dieu.
C’est lui seul qui peut les bénir.
(Rosa Burel)
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Posted by arbrealettres sur 25 février 2023
Ravagé par tout ce qui aux yeux est juste,
Pourtant affamé des joies qui bénissent vraiment,
Mon âme ne peut trouver aucun escalier
Pour monter au ciel, sauf la beauté de la terre.
Car des étoiles au-dessus
Descend une lumière glorieuse
Qui élève notre désir à leur plus haut sommet
Et porte le nom d’amour.
Il n’y a rien non plus qui puisse émouvoir
Un cœur doux, ou le purger ou le rendre sage,
Mais la beauté et la lumière des étoiles de ses yeux.
(Michel Ange)
Posted in poésie | Tagué: (Michel-Ange), affamer, amour, au-dessus, âme, élever, émouvoir, étoile, bénir, beauté, ciel, coeur, désir, descendre, doux, escalier, glorieux, haut, joie, juste, lumière, monter, nom, porter, pourtant, purger, ravager, rendre, rien, sage, sommet, terre, trouver, vraiment, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 29 octobre 2022
Un campagnard bon ménager,
Trouvant que son cheval faisait trop de dépense,
Entreprit, quelle extravagance !
De l’instruire à ne point manger.
« Que ne peut, disait-il, une soigneuse étude ?
Retranchons à diverses fois,
D’abord une poignée, et puis deux et puis trois ;
Par une insensible habitude,
L’animal trop gourmand viendra sans doute à bout
De ne plus rien manger du tout. »
Charmé d’une pensée et si rare et si fine,
Petit à petit il réduit
Sa bête à jeûner jour et nuit.
Fier d’un si beau succès il bénit sa lésine ;
Il croit, plein d’allégresse, avoir atteint son but.
Mais courte l’allégresse fut ;
Bientôt, de cruelle famine,
L’étique palefroi mourut.
Le campagnard surpris au désespoir se livre :
« Quel malheur, dit-il, est le mien !
Mon cheval justement, hélas ! cesse de vivre,
Dans le temps qu’il sait l’art de ne manger plus rien. »
(Bernard De La Monnoye)
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Posted by arbrealettres sur 26 juillet 2021
Dans la jungle, un jour, s’aventure
Un curé. Le tigre survient.
« Prions », se dit l’abbé.
« Seigneur,je t’en conjure,
Fais que ce tigre soit chrétien. »
Comment le Très-Haut se débrouille,
La chronique n’en parle pas.
Le fauve en tout cas s’agenouille :
« Seigneur », dit-il,
« bénissez ce repas. »
(Jean-Luc Moreau)
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Posted by arbrealettres sur 6 janvier 2021
Après l’hiver
Tout revit, ma bien aimée !
Le ciel gris perd sa pâleur ;
Quand la terre est embaumée,
Le coeur de l’homme est meilleur.
En haut, d’où l’amour ruiselle,
En bas, où meurt la douleur,
La même immense étincelle
Allume l’astre et la fleur.
L’hiver fuit, saison d’alarmes,
Noir avril mystérieux
Où l’âpre sève des larmes
Coule, et du coeur monte aux yeux.
O douce désuétude
De souffrir et de pleurer !
Veux-tu, dans la solitude,
Nous mettre à nous adorer ?
La branche au soleil se dore
Et penche, pour l’abriter,
Ses boutons qui vont éclore
Sur l’oiseau qui va chanter.
L’aurore où nous nous aimâmes
Semble renaître à nos yeux ;
Et mai sourit dans nos âmes
Comme il sourit dans les cieux.
On entend rire, on voit luire
Tous les êtres tour à tour,
La nuit les astres bruire,
Et les abeilles le jour.
Et partout nos regards lisent,
Et, dans l’herbe et dans les nids,
De petites voix nous disent :
« Les aimants sont les bénis ! »
L’air enivre ; tu reposes
A mon cou tes bras vainqueurs.
Sur les rosiers que de roses !
Que de soupirs dans nos coeurs !
Comme l’aube, tu me charmes ;
Ta bouche et tes yeux chéris
Ont, quand tu pleures, ses larmes,
Et ses perles quand tu ris.
La nature, soeur jumelle
D’Eve et d’Adam et du jour,
Nous aime, nous berce et mêle
Son mystère à notre amour.
Il Suffit que tu paraisses
Pour que le ciel, t’adorant,
Te contemple ; et, nos caresses,
Toute l’ombre nous les rend !
Clartés et parfums nous-mêmes,
Nous baignons nos coeurs heureux
Dans les effluves suprêmes
Des éléments amoureux.
Et, sans qu’un souci t’oppresse,
Sans que ce soit mon tourment,
J’ai l’étoile pour maîtresse ;
Le soleil est ton amant ;
Et nous donnons notre fièvre
Aux fleurs où nous appuyons
Nos bouches, et notre lèvre
Sent le baiser des rayons.
(Victor Hugo)
Posted in poésie | Tagué: (Victor Hugo), abeille, abriter, Adam, adorer, aimant, aimer, air, alarme, allumer, amant, amour, amoureux, astre, aube, aurore, avril, âme, âpre, éclore, élément, étincelle, étoile, être, baigner, baiser, bas, bénir, bercer, bien-aimé, bouche, bouton, branche, bras, bruire, caresse, chanter, charmer, chéri, ciel, cieux, clarté, coeur, contempler, cou, couler, désuétude, dire, donner, douleur, doux, effluve, embaumer, enivrer, entendre, Eve, fièvre, fleur, gris, haut, herbe, heureux, hiver, homme, immense, jour, jumeau, larme, lèvre, luire, maîtresse, mai, mêler, meilleur, monter, mourir, mystère, mystérieux, nature, nid, noir, nuit, oiseau, ombre, oppresser, paraître, parfum, pâleur, pencher, perdre, perle, pleurer, rayon, regard, renaître, rendre, reposer, revivre, rire, rose, rosier, ruisseler, s'appuyer, saison, sève, se dorer, sembler, sentir, soeur, soleil, solitude, souci, souffrir, soupir, sourire, suffire, suprême, terre, tourment, vainqueur, voix, vouloir, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 27 novembre 2020
AUX PETITS ENFANTS.
Enfants d’un jour, ô nouveau-nés,
Petites bouches, petits nez,
Petites lèvres demi-closes,
Membres tremblants,
Si frais, si blancs,
Si roses !
Enfants d’un jour, ô nouveaux-nés,
Pour le bonheur que vous donnez,
À vous voir dormir dans vos langes,
Espoir des nids
Soyez bénis,
Chers anges !
Pour vos grands yeux effarouchés
Que sous vos draps blancs vous cachez.
Pour vos sourires, vos pleurs même,
Tout ce qu’en vous,
Êtres si doux,
On aime ;
Pour tout ce que vous gazouillez,
Soyez bénis, baisés, choyés,
Gais rossignols, blanches fauvettes ;
Que d’amoureux
Et que d’heureux
Vous faites !
Lorsque sur vos chauds oreillers,
En souriant vous sommeillez,
Près de vous, tout bas, ô merveille !
Une voix dit :
« Dors, beau petit ;
Je veille. »
C’est la voix de l’ange gardien ;
Dormez, dormez, ne craignez rien,
Rêvez, sous ses ailes de neige :
Le beau jaloux
Vous berce et vous
Protège.
Enfants d’un jour, ô nouveau-nés,
Au paradis, d’où vous venez,
Un léger fil d’or vous rattache.
À ce fil d’or
Tient l’âme encor
Sans tache.
Vous êtes à toute maison
Ce que la fleur est au gazon,
Ce qu’au ciel est l’étoile blanche,
Ce qu’un peu d’eau
Est au roseau
Qui penche.
Mais vous avez de plus encor
Ce que n’a pas l’étoile d’or,
Ce qui manque aux fleurs les plus belles :
Malheur à nous !
Vous avez tous
Des ailes.
(Alphonse Daudet)
Posted in poésie | Tagué: (Alphonse Daudet), aile, aimer, amoureux, ange, âme, étoile, être, baiser, bénir, beau, bercer, blanc, bonheur, bouche, cacher, choyer, ciel, clos, craindre, donner, dormir, doux, drap, eau, effaroucher, enfant, espoir, fauvette, fil, fleur, frais, gai, gazon, gazouiller, heureux, jaloux, jour, lange, lèvre, léger, maison, malheur, manquer, membre, merveille, nez, nid, nouveau-né, or, paradis, pencher, petit, pleur, protéger, rattacher, rêver, rose, roseau, rossignol, sourire, sourire;sommeiller, tache, tenir, trembler, veiller, venir, voix, yeux | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 30 octobre 2020
Rien n’avait résisté ni le fer ni l’acier
Dieu est une arme plus cruelle
que la houe du jardinier
j’aurais voulu me coucher dans la terre une
jarre d’eau fraîche à portée de main mais
où étaient mes mains?
J’ai recollé ma tête et mes pieds
pour épargner le sable
mais rien ne tenait on avait broyé mes os
Alors j’ai suivi la route des fourmis
mon souffle dans leurs pattes
La colonne avançait en bénissant les nuages
pour trois gouttes d’eau
aucun dieu ne nous a aidés.
Nos pieds allaient vers la mer
loin des arbres à histoires
Nous marchions vers un monde
que nous ne connaissions pas
nos sandales ne comprenaient plus le sable.
La marche m’a forcée
à habiter mon corps
le désert à l’oublier
La mer fut un miracle
je l’ai remerciée de nous porter
plus encore de nous laisser.
Ce que j’ai vu
aucune eau ne pourra l’effacer
aucune source aucune pluie la
mer elle-même a renoncé.
Aujourd’hui je suis là de l’autre côté
avec ma peau d’hier et d’avant-hier
je suis là et je vous regarde grande comme je peux
avec ce poids au bout de mes bras
Des ondes me traversent que je ne comprends pas
ni la force qui me porte
ni le courage qu’elles me donnent
Si je le savais mon coeur s’en irait avec elles.
(Marilyse Leroux)
Posted in poésie | Tagué: (Marilyse Leroux), acier, aller, arbre, arme, aujourd'hui, avancer, épargner, bénir, bras, broyer, côte, coeur, colonne, comprendre, connaître, corps, courage, cruel, désert, Dieu, donner, eau, effacer, fer, force, forcer, fourmi, frais, goutte, grand, habiter, hier, histoire, houe, jardinier, jarre, laisser, loin, main, marche, marcher, mer, miracle, monde, nuage, onde, os, oublier, patte, peau, pied, pluie, poids, porter, résister, recoller, regarder, remercier, renoncer, rien, route, s'en aller, sable, sandale, savoir, se coucher, souffle, source, suivre, tête, tenir, terre, traverser, voir, vouloir | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 10 février 2020
Se sentir maudit?
– Et qui Bénirait?
(Guillevic)
Posted in poésie | Tagué: (Guillevic), bénir, maudit, sentir | Leave a Comment »