Ô plus j’ai la haine
Ô plus ils me font de la peine
Ce n’est pas un drame
Si je ne fais plus la fête (fais plus la fête)
Lous, es-tu sereine
Ou fais-tu juste la guerre?
La vie est une chienne qu’il faut tenir en laisse
Vivre me hante
Tout ce qui m’entoure m’a rendu méchante
Si je rate, je recommence
Quand je suis triste, je chante
Ne jamais tout donner de moi
Dans ce monde c’est le diable qui est roi
Elles me disent que j’ai la poisse
« Blague à part » devient « Lous à part »
Seule, seule, seule
Si je pouvais je vivrais seule
Loin des problèmes et des dilemmes
Na na na na na
Si je pouvais je vivrais seule
Loin de mes chaines et des gens que j’aime
Na na na na
Si je pouvais je vivrais seule
Loin des problèmes et des dilemmes
Na na na na na
Si je pouvais je vivrais seule…
C’est l’espérance folle
Qui nous console
De tomber du nid
Et qui demain prépare
Pour nos guitares
D’autres harmonies
S’élève l’espérance
Dans le silence
Soudain de la nuit
Et les matins qui chantent
Déjà enchantent
Nos soirs d’aujourd’hui
Viens
C’est la fête en semaine viens
Je t’attends,tu ne sais plus rien
Plus rien ne nous sépare viens
Viens
Si les larmes t’ont fait du bien
Ce sourire est déjà le lien
Avec les beaux jours qui viennent
Reviennent
C’est l’espérance folle
Qui carambole
Et tombe du temps
Je vois dans chaque pierre
Cette lumière
De nos coeurs battants
La mort c’est une blague
La même vague
Nous baigne toujours
Et cet oiseau qui passe
Porte la trace
D’étranges amours
Viens
C’est la fête en semaine viens
Je t’attends tu le sais plus rien
Plus rien ne nous sépare viens
Viens
Si les larmes t’ont fait du bien
Ce sourire est déjà le lien
Avec les beaux jours qui viennent
Reviennent
C’est l’espérance folle
Qui danse et vole
Au dessus des toits
Des maisons et des places
La terre est basse
Je vole avec toi
Tout est gagné d’avance
Je recommence
Je grimpe pieds nus
Au sommet des montagnes
Mâts de cocagne
Des cieux inconnus
J’écris avec ma chair : c’est une vaste blague.
J’écris avec mon sang : c’est un joli mensonge.
J’écris pour découvrir un jour la vérité
comme on découvre un colibri au fond des fleurs
c’est du mélo. J’écris par besoin de mystère,
afin de devenir quelqu’un d’autre : bobard !
J’écris pour ne pas être seul : n’en croyez rien.
J’écris sur l’ordre implacable de Dieu : tu parles,
moi qui suis un athée ! Si vous voulez savoir,
j’écris par jeu : dix de carreau, impair et manque,
échec et mat. Quand il m’arrive de tricher,
j’intervertis mes pauvres mots, et c’est alors
que malgré moi j’écris par mon coeur, par mon âme,
par ma tendresse où tombent morts les colibris.
Un petit bonhomme rouge
rencontre un petit bonhomme vert
Et cela fait des dégâts
Dans un rêve de beaux yeux
issu d’un bouquet de soucis
Et l’on se sauve et se poursuit
Nous sommes passés par ici
Nous repasserons par là
Et nous courons
Et nous rions
Tout cela n’est pas de la blague
C’est l’amour c’est la vie
C’est tes beaux yeux ma chérie.(Robert Desnos)