Posts Tagged ‘blâme’
Posted by arbrealettres sur 1 septembre 2019

Ma coupe, mon vin, et le Compagnon sont trois
Et moi, que remplit l’Amour, je suis la Râbi`a
Celui qui verse le vin fait circuler sans cesse
La coupe de la volupté et du luxe
Si de mes yeux je vois, je ne vois que pour Lui
Si regardée je suis, je suis vue avec Lui
Ô toi qui me blâmes, Sa beauté, oui, je l’aime
Et, par Dieu, mes oreilles n’ont que faire de ton blâme !
Que de nuits délirantes j’ai passées, feux, tourments,
Et mes yeux se sont faits sources, par mes larmes !
Aucune larme n’a pu remonter à sa source :
Mon union avec Lui n’a pas duré
Blessé meurtri mon oeil
Plus jamais ne s’apaise
(Râbi’a)
Illustration
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Posted in méditations, poésie | Tagué: (Râbi'a), amour, beauté, blâme, blâmer, blessé, circuler, compagnon, coupe, jamais, larme, luxe, meurtri, oeil, oreille, raconter, regarder, remplir, s'apaiser, source, verser, vin, volupté | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 4 août 2018

Illustration: Carole Cousseau
Il y a la fleur, il y a la femme,
Il y a le bois où l’on peut courir
Il y a l’étang où l’on peut mourir.
Alors, que nous fait l’éloge ou le blâme?
(Charles Cros)
Recueil: Le Collier de griffes
Traduction:
Editions: Gallimard
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Posted by arbrealettres sur 13 juillet 2017

EGEIA
Pourquoi ce front si triste, Egeia, forme de mon âme,
Pourquoi ces larmes dans les yeux de ma bien-chère ?
Le sourire de mon amie est comme un blâme,
Ses yeux sont comme un grand silence sur la mer…
Egeia, Egeia ! C’est l’atroce insomnie
De la Vie, ô ma douce, qui psalmodie en vous
Sa berceuse sans fin, dont la monotonie
N’endort ni les regrets, ni les frayeurs, ni les dégoûts !
Je me penche sur mon mirage en l’eau grise de vos pensées
Et ma tristesse est un vertige de parfums fades,
Et les doux flots lents sont un troupeau bêlant d’agnelles malades,
Là-bas, sur la plage nocturne où nos pas se sont effacés…
Nos âmes sont la mort de la mer sur les sables
Où tremble le vieux clair-de-lune des regrets,
Et les jours que nous regrettons sont misérables,
Et les jours que nous espérons sont des désespérés…
Adieu les mots chanteurs, adieu les nobles attitudes,
Adieu l’amour de la Douleur, adieu le mépris de la Gloire !
— Ecoutons sangloter, dans les lointaines solitudes,
L’eau faible et résignée où défaille le Soir…
(Oscar Milosz)
Illustration: Carolus-Duran
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Posted in poésie | Tagué: (Oscar Milosz), agnelle, amie, atroce, attitude, âme, écouter, berceuse, blâme, chanteur, clair de lune, défaillir, dégoût, désespéré, douleur, effacé, endormir, faible, frayeur, gloire, insomnie, larme, mépris, mer, misérable, mort, plage, résigné, sable, silence, sourire, triste, troupeau | 1 Comment »
Posted by arbrealettres sur 26 avril 2017

J’ai cessé de sourire.
Le vent glacé me gèle les lèvres,
Un espoir de perdu,
Une chanson de gagnée.
La voilà, cette chanson,
Jetée aux rires, aux blâmes.
Elle est intolérable
La douleur du silence amoureux.
(Anna Akhmatova)
Illustration: Jean-Claude Forez
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Posted by arbrealettres sur 8 juillet 2016

Pour ton amour je suis prêt à subir tous les blâmes,
Si je transgresse mon serment, j’accepte d’en subir la peine.
Oh! dussé-je endurer jusqu’au jour dernier les tourments que tu me causes,
Cet espace de temps me semblerait encore trop court.
(Omar Kayyâm)
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Posted in poésie | Tagué: (Omar Kayyâm), accepter, amour, blâme, court, endurer, peine, prêt, serment, subir, temps, tourment, transgresser | Leave a Comment »
Posted by arbrealettres sur 5 janvier 2016

Intermèdes
Je rêve d’une vierge au profil de mystère
Dont les yeux inconnus neigent de bleus regrets.
Et, fleur de sang penchée au puits de mon parterre,
Ses lèvres écloront de sanglotants secrets.
Elle m’aura bercé comme un frère distrait
Dont le songe d’azur se fane sur la terre.
Mon cœur, jusqu’à la mort, aura gardé ses traits
Dans un rayonnement de beauté solitaire.
Elle m’aura caché dans sa virginité.
Et, sous les lourds manteaux des candeurs et des flammes
]’aurais vécu mille ans avec sérénité.
Quelquefois seulement, j’entendrai de ses blâmes,
Quand elle aura compris que, trop longtemps, mon âme
S’attarde sur ses seins pressant l’Eternité…
(Jacques Rabemananjara)
Illustration: Théodore Chassériau
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