L’ÉTÉ
Trois triangles de lait
Au loin
Dansent
Dans les bleuités du lac
Un cerf-volant promène
Son enfant
Lentement
Dans la blondeur des champs
Et le pollen qui passe
D’un pommier
A l’autre
Avec ce bruit d’abeille
(Gilles Vigneault)
Posted by arbrealettres sur 24 janvier 2019
L’ÉTÉ
Trois triangles de lait
Au loin
Dansent
Dans les bleuités du lac
Un cerf-volant promène
Son enfant
Lentement
Dans la blondeur des champs
Et le pollen qui passe
D’un pommier
A l’autre
Avec ce bruit d’abeille
(Gilles Vigneault)
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Posted by arbrealettres sur 16 avril 2018
Illustration: Laurence Ansiaux
Blessure invisiblement.
Bleuités.
Est-ce songe que cette étoffe de peau
sur l’eau des rives ?
(Béatrice Douvre)
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Posted by arbrealettres sur 25 janvier 2017
Les marées d’univers déferlent en forêts
Aux vertes bleuités en ces contrées lointaines
Comme ces horizons qui nous semblent si près
Qu’ils atténuent parfois l’étendue de nos peines
Alors nous rejoignons les rosaces d’azur
Et nous scandons enfin la métrique infinie
Lorsque les nostalgies redeviennent futures
Et que la musique devient un doux murmure
Les ciels soudainement s’entr’étoilent et luit
Cette immense espérance où s’innaîtraient les nuits
(Jean-Claude Demay)
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Posted by arbrealettres sur 15 octobre 2015
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d’astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant, tout à coup les bleuités, délires
Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
(Arthur Rimbaud)
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