Ecrire (Bruno Grégoire)

Ecrire trois lignes
comme on glisse un coussin
sous la douleur d’un ami

(Bruno Grégoire)

Illustration

Notre amour (Bruno Grégoire)

    
Notre amour moins un temple
qu’une piste à contempler ?
où la pierre n’est de part et d’autre
que liberté de rocailles.

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane

Peut-être est-ce dire (Bruno Grégoire)

    
Peut-être est-ce dire qu’on va mourir qui dérange,
peut-être est-ce dire qu’ils vont mourir un jour
qui les dérangent tous ?
Je regarde prendre le feu
au premier jet d’un infime poème,
sans regretter d’avoir vécu.

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane

Oh, y’a une p’tite tomate ! (Bruno Grégoire)

 

 

    

 » Oh, y’a une p’tite tomate !
Viens voir, regarde :
elle est toute seule…  »

L’enfant de l’autre côté du jardin
a déjà traversé le monde.

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane

Je te dédie (Bruno Grégoire)

Illustration
    
Je te dédie la misère profonde, la joie qui crissent
d’un instrument jamais identifié,
joué depuis toujours.

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane

C’est l’histoire d’une petite fille (Bruno Grégoire)

    
C’est l’histoire d’une petite fille
qui, plongeant ses mains dans l’eau fraîche
de l’étang,
aimante les libellules,
étrangement.

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane

Il suffisait donc (Bruno Grégoire)

Illustration
    
Il suffisait donc de se déchausser
pour ressentir autrement le monde
— comme une hache couchée ?

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane

Tu es plus belle encore (Bruno Grégoire)

    
Tu es plus belle encore
dans l’océan impossible et admirable
qui nous sépare.

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane

Arbre (Bruno Grégoire)

    
Arbre c’est vivre prisonnier
de la terre ?
ou amoureux de l’air ?
C’est quoi ce chemin ?

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane

Le houx (Bruno Grégoire)

Illustration    
    
Le houx est rouge, heureux, on dirait.
Mais ça pique de partout,
ça fait du mal à la peau,
ça entre.

(Bruno Grégoire)

 

Recueil: L’épingle du jeu suivi de Sans
Traduction:
Editions: Obsidiane